Quelques mois auparavant, j’avais été couronnée reine du royaume, c’était précisément le 23 Mai 1566, j’avais 19 ans et quelques jours. Mon couronnement fut célébré une semaine après la mort de ma mère, décédée d’une maladie.
J’étais dans la chambre de ma mère, elle me manquait beaucoup, alors je voulus lire le livre très ancien que ma mère m’avait lu toute petite pour me rappeler des bons moments que j’avais passés avec elle. Mais derrière le livre je remarquai à l’instant une lettre cachée, elle devait dater de plusieurs années. Je la pris discrètement et remontai dans ma chambre sans le livre, préoccupée de savoir ce qu’il y avait d’écrit dans la lettre. Elle était très sale et déchirée. Je l’ouvris, elle m’était destinée mais sur la lettre il n’y avait rien d’écrit ! Alors je me demandais si l’auteur de cette lettre ne l’avait finie et l’avait cachée pour que personne ne la vît. De peur que quelqu’un me surprenne, je la remis discrètement à sa place.
Le lendemain je la pris, elle était de plus en plus sale. Dans la lettre des mots étaient apparus, c’était l’écriture de ma mère ! J’étais surprise, paniquée et même effrayée ! Ma mère serait-elle vivante ?! Je la repris et la lus tous les jours et à chaque fois des mots apparaissaient. La lettre disait de me méfier de ma tante et qu’elle pouvait devenir très dangereuse ! À ce moment, j’avais peur, je me sentais angoissée car pour moi ma tante était comme ma deuxième maman et je me demandais qui aurait pu écrire la lettre puisque ma mère était décédée. Mais je tenais quand même à savoir pourquoi je devrais me méfier de ma tante, alors je lus la lettre. Elle me disait de me méfier car ce devait être ma tante qui devait être couronnée à la place de ma mère et qu’elle s’était juré de se venger et qu’elle prendrait la place de sa future fille (moi). Je n’en fis qu’à ma tête, je pensais que ça devait être une blague de mes amis. Mais à peine eus-je le temps de reposer la lettre derrière le livre que ma tante demanda à me parler du royaume, seule à seule dans ma chambre. À cet instant je repensai à la lettre, je ne savais plus quoi croire: mon cœur ou la lettre ? J’étais perdue et ne savais plus quoi penser.
Elise, le 26/11/14