Les deux voleurs
Ouvrez grand vos oreilles !
Il y très longtemps, dans la campagne, un riche paysan et sa femme vivaient paisiblement.
Un jour, alors qu’ils commençaient à s’endormir, deux voleurs rentrèrent dans leur maison pour prendre le jambon que les paysans avaient salé la veille.
Le paysan se réveilla. Il sortit pour voir ce qui se passait. Il prit un couteau et descendit les marches. Le paysan examina la maison. Seul un voleur était rentré, l’autre restait dehors dans
le jardin et quand il entendit arriver le paysan, sans se faire repérer, il emprunta l’escalier de pierre. Il entra dans la chambre. La femme était à moitié endormie. Il eut l’idée de se faire passer pour son mari et lui dit :
« Je ne trouve pas le jambon »
Il espérait qu’elle lui donnerait des explications mais la femme ignora ce que disait le voleur et préféra dormir.
Le paysan, qui n’avait trouvé personne dehors, alla dans la cuisine pour voir si le jambon était toujours là. Sapristi ! Le jambon n’était plus là ! Le paysan remonta vite en haut dans sa chambre. Il entra avec une bougie qu’il venait de prendre et vit le voleur. Le voleur courut vers la porte et fit tomber le vieil homme. Sans savoir où il allait, il vit un escalier. Il décida d’y monter. Il se retrouva dans le grenier qui servait de réserve. On pouvait y trouver : pommes, poires, haricots et plein d’autres légumes et fruits. Le larron avait emporté avec lui un gros marteau qu’il cachait dans son sac. Il fit un trou dans la cloison. Le paysan qui s’était rétabli, entendit le voleur frapper le mur et monta l’escalier. Le voleur l’entendit et se dépêcha de finir.
« Enfin ! J’ai détruit ce mur ! »
Dans la précipitation, le paysan en voulant attraper le voleur, le poussa dans le vide. L’autre voleur qui était en bas, le vit tomber et ne put le rattraper.
Mais, il avait quand même réussi à dérober le jambon et partit en courant, sans demander son reste. Mais il n’eut pas de chance car, en chemin, il croisa des chevaliers qui le punirent pour son forfait.
C’est comme ça que se termine l’histoire des deux voleurs. Cela vous montre que voler ne sert à rien : celui qui vole, cela se retourne toujours contre lui.