Il y a déjà trois ans, ma famille et moi-même fûmes invités à une croisière qui partait de Marseille jusqu'à Madagascar. Ce jour là, j’étais prêt avec mes trois valises m’arrivant jusqu’aux épaules. Un groupe de voyageurs un peu perdus attendaient comme moi au port. Dès mon arrivée, je me précipitai à visiter ce grand paquebot: les salles à manger, les piscines, les salles de sport, les coursives ... C’était grandiose!!
Ensuite, je découvris ma chambre avec un lit immense et, dans la salle de bains, il y avait un jacuzzi. J’entendis les sirènes qui signalaient que le bateau sortait du port. Nous partîmes dîner et un garçon nommé Antoine me demanda de manger avec lui. Il me raconta un peu sa vie: son père était le capitaine. Quand je partis me coucher, ma mère me dit que le lendemain on ferait une escale sur une petite île sauvage.
Le lendemain, je me réveillai vers neuf heures pour prendre le petit-déjeuner avec ma tante qui m’annonça que nous n'étions plus très loin d’une île puis une annonce au micro nous signala que nous accostions dans 45 minutes sur l’île des chimpanzés et à travers le hublot de ma chambre, je regardais l’île, il n’y avait aucune maison, juste une masse rocheuse.
Mais tout à coup, j’aperçus trois hommes nus qui couraient sur la plage avec une lance à la main. Je les perdis de vue rapidement.
Était-ce mon imagination?
Je sortis de ma chambre et je vis l’équipage descendre des chaloupes et les mettre à l’eau autour du paquebot. Ainsi chaque groupe pourrait se promener avec un guide pour visiter l’île. Moi, j’embarquai avec mes parents, Antoine et notre guide, M. Malassi. Nous choisîmes le Nord de l’île car selon notre guide il y avait une plage de sable blanc. Ce dernier me parut bizarre, je sentais que cet homme avait peur car cette partie de l’île était la plus sauvage.
Pendant notre parcours en canot jusqu'au Nord de l’île, la végétation était de plus en plus abondante, j’avais l’impression que quelqu’un nous épiait.
La coque du canot grinça contre les rochers, le guide amarra le canot à un anneau scellé dans le roc.
Tout à coup, une horde de chimpanzés mi-hommes mi-bêtes, nous attaqua.
Ils nous attachèrent autour d’un arbre. Ils préparèrent un bûcher pour sûrement nous brûler. Nous étions terrorisés. Mon père, pourtant, nous rassura en disant qu’il allait nous sortir de là.
Un peu plus tard, nous n'entendions plus les cris des chimpanzés, ils devaient se préparer pour le sacrifice. Mon père sortit une lame de sa poche et nous délivra.
Nous nous enfuîmes très apeurés jusqu’au canot, mon père rama de toutes ses forces jusqu’au paquebot et nous pûmes y remonter. Épuisés et effrayés par notre mésaventure, nous racontâmes à l’équipage cette histoire mais personne ne nous crut!
Ils pensaient que nous nous étions endormis sur la plage et que nous avions attrapé une insolation car les autres groupes avaient passé un superbe après-midi sur l'île.
Je cherchai notre guide pour éclairer cette affaire mais celui-ci à ma grande surprise, confirma que la chaleur avait dû nous jouer un mauvais tour!
Alexandre, 4A, mars 2013