Après le crash, je réussis à m’extraire de l’avion et à nager jusqu’ à l’île la plus proche. J’arrive sur une plage de sable fin. On dirait une plage couverte d’or car le sable est si jaune ! Le soleil, encore présent pour quelques instants, chauffe mon corps trempé. La végétation est composée d’un nombre impressionnant de gigantesques et majestueux palmiers. De la végétation aux couleurs chatoyantes, des senteurs s’échappent.
Tout à coup, j’aperçois certains des rescapés qui arrivent à leur tour sur la plage. Parmi le groupe, je distingue Mathieu, Guy et Pierre-Yves qui grelottent. Mais aucun de nous n’a aperçu le pilote. Il a dû périr ou dériver vers une autre île.
Nous nous concertons et nous décidons que nous allons certainement passer la nuit sur cette île car personne ne sait encore que notre avion s’est écrasé. Les recherches ne commenceront que demain. Nous décidons donc qu’il faut trouver de quoi manger et boire. Nous pénétrons dans la forêt où nous apercevons une source dont l’eau est transparente. Pour manger, ce n’est pas très difficile : il suffit de lever les yeux. En effet, une partie de la forêt est remplie de bananiers, de cocotiers. Pour les bananes, il est très facile de les cueillir, mais ce n’est pas le cas des noix de coco ! Je décide de grimper en haut d’un cocotier afin de pouvoir attraper ses fruits. En grimpant le long du tronc, j’ai une impression de liberté ! Après avoir repéré deux grosses noix de coco, je secoue la branche et celles-ci tombent près de mes amis.
Quand nous retournons près du rivage où est resté le groupe des rescapés, le soleil a disparu et le froid commence à se faire sentir. Heureusement, un garçon nommé Alexandre prend deux pierres en forme de silex et les frotte. Au bout d’un temps qui nous parait long, le feu jaillit. Nous nous installons autour du feu, et mangeons ce que nous avons réussi à cueillir dans la nature. Puis, nous nous endormons progressivement car nous sommes fatigués des efforts que nous avons dû déployer pour atteindre le rivage de cette île.