="fr"> Libellulus - publication de rédactions, créations littéraires, expressions écrites faites en classe ou libres.
Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 14:47

Ce soir là, je revenais d'une soirée entre amis, j’avais bu et j'avais repris le volant pour rentrer chez moi accompagnée de mes deux amies, Élise et Émie.
Je conduisais à la fois ivre et prudente. Il était tard, il faisait nuit. Je n'eus le temps que d'apercevoir une ombre et le pire arriva... j'avais renversé quelqu’un ! Sur le moment, je pris peur et j'appuyai sur l'accélérateur pour m'enfuir aussi loin que possible, puis je réfléchis un moment et retournai sur le lieu de l'accident. Émie, Élise et moi descendîmes de la voiture et nous approchâmes du corps de la victime.

C'était une femme blonde aux cheveux courts entre 30 et 40 ans. Mais il était trop tard, elle était morte. Je décidai donc de ramener mes amies chez elles et de partir loin, très loin dès le lendemain matin. Je rentrai chez moi, j’avais le cœur qui battait fort sous ma poitrine, j’avais peur.

Quelques mois plus tard, je me trouvais en Australie. Je possédais une petite maison tranquille. Je vivais loin de l'endroit où avait eu lieu l'accident. En à peine deux semaines, j’avais réussi à décrocher un petit boulot qui rapportait assez pour payer mon loyer. J’étais surveillante dans un collège et je faisais aussi le ménage dans les classes avec une autre dame fort sympathique. Le soir on faisait le ménage ensemble mais plus les semaines passaient plus je trouvais ma collègue bizarre.

Un soir, nous étions à faire le ménage, ma collègue et moi dans une classe, quand je me retournai pour lui dire quelque chose. Elle avait disparu !. Sur le moment, j'eus peur mais je me dis qu'elle était peut-être tout simplement allée chercher des chiffons ou un seau d’eau, alors je me retournai pour me remettre à mon travail. Soudain elle parut devant moi. J’étais pétrifiée ! Je ne pouvais même plus crier. Elle me regardait avec un air menaçant et tenait dans sa main droite un couteau. Je tremblais puis elle me dit: " Maintenant, tu vas payer pour ce que tu m'as fait !"
Je tremblais de tous mes membres, je balbutiais, j’avais envie de m'enfuir mais mes jambes étaient trop lourdes, soudain je me rappelai et je la reconnus, c’était la dame que j'avais percutée en voiture cette fameuse nuit...

Eva, 4B

Partager cet article

Repost0
20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 19:58

Moi je découvris la peur l'hiver dernier par une nuit de décembre. Je venais d'emménager dans une nouvelle maison, l'ancien propriétaire nous avait laissé quelques meubles, la maison était située dans un petit village qui avait pour nom « le village du coin perdu ». Cette maison était très vieille, elle devait avoir plus d'un siècle et était construite en pierres sur lesquelles avaient poussé du lierre qui couvrait les murs et certaines fenêtres. Elle était isolée du centre ville et entourée d'une petite forêt assez lugubre ; l'intérieur était plutôt joli et assez bien conçu. Je visitai les différentes pièces de la maison, elles étaient plutôt grandes, la cuisine était rouge et très propre, le salon très grand avec une petite table et une télé posée sur un meuble sombre. La salle de bain était très bien équipée avec des matériaux nobles et propres, les chambres semblaient spacieuses et une m'attirait tout particulièrement, elle me revint donc. Quelque chose m'intriguait car d'apparence cette maison paraissait plus grande quelle m'en avait l’air. La tapisserie de ma chambre était d'un autre temps et mes parents et moi même décidâmes de la remplacer pour une autre plus au goût du jour.

Dès notre premier week-end on commença à retirer la vieille tapisserie. Après l'avoir enlevée, je découvris une porte cachée derrière un grand pan de mur. À ce moment, je ressentis comme si quelqu'un m'observait et mon sang se glaça dans tout mon corps. J'eus très peur. Je me posai mille questions. Pour y répondre, la seule chose à faire était d'aller voir ce qui était derrière cette porte. Alors, à l'aide d'une lampe torche, j'ouvris la porte et montai l'escalier, qui menait à une pièce remplie de poussière. C'était un bureau dans lequel s'entassaient de vieux journaux. Sur une petite table, un vieil album m’intriguait. A l’intérieur, il y avait des coupures de journaux et une photo d'un homme. Les articles parlaient d'un meurtrier nommé Edward, il avait tué un enfant d'un coup de couteau. Sur la photo, l'homme portait un grand chapeau noir couvert de plumes de corbeaux.

Dans la nuit qui suivit cette découverte, vers minuit, j'entendis du bruit dans le jardin, quelqu'un avec un grand chapeau noir se balançait sur ma balançoire puis d'un coup, il disparut. Était-ce cet homme sur la photo ? Je n'en sais rien. La journée suivante, je fis des recherches pour retracer les évènements de la vie de cet homme. Je découvris que sa petite victime habitait dans une maison très ressemblante à la mienne et dans notre village. Pour en savoir plus, je fis des recherches sur ma maison et sur les anciens propriétaires. Mes recherches aboutissaient à la conclusion que ma maison avait appartenu au grand-père de l'enfant qui avait été tué par Edward, et les journaux de l'époque disaient que l'enfant assassiné avait été vengé par son grand-père chasseur. On raconte que celui-ci aurait tué l'assassin de son petit-fils avec son fusil de chasse et fait disparaître le corps, que l'on n'a jamais retrouvé. Depuis des jours ce meurtrier hantait mon jardin et disparaissait quand je le regardais. Me prenait-il pour l'enfant qu'il avait tué ? Voulait-il se faire pardonner ? Je n'en sais rien... Une seule chose est sûre : il n’est jamais apparu qu’à moi seule.

Pauline, 4B

Partager cet article

Repost0
20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 19:43

Il y avait quelques mois que ma mère m'avait donné un tableau. Accroché à une porte, il envahissait presque toute la porte et bien souvent je me demandais pourquoi je ne la remplaçais par une photo de ma famille.

Cette impression confuse me dérangeait parce que, justement, je ne voyais pas exactement pourquoi je jugeais cette image insolite. Elle représentait une grande éolienne, très banale avec en arrière-plan des vaches en train de brouter l'herbe du champ. La photo était en couleur, le ciel uniformément bleu. Á côté de l’éolienne, une personne pourtant me paraissait inquiétante.

Je mis un certain temps à me rendre compte que le personnage me parlait. Mais il en était ainsi. Inéluctablement, se déplaçant dans un espace-temps impossible à définir, le volume de sa voix augmentait. Un jour, je crus identifier la personne du tableau. C’était ma sœur, elle me disait: « Viens me libérer de ce tableau maudit ! »

Rien que de l’entendre, cette phrase me donnait des frissons dans le dos à tel point que je m'évanouis. Mais, oui, je m’étais disputé avec elle un an plus tôt... Et je ne lui avais plus parlé depuis ce jour-là.

Tout cela me rendit réellement malade. Je dus garder le lit plusieurs jours, la fièvre rendait l’appel de ma sœur encore plus effrayant. Soudain, la voix se fit plus proche et je vis le visage, penché sur moi.

Baptiste, 4B, Nouvelle à lire (2014)

Partager cet article

Repost0
20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 19:19

Par cette belle journée d’été, avec mon amie Juliette, nous allâmes au parc pour nous promener.

J’étais alors une fille calme, jolie et pleine d’énergie. Juliette, elle, était plutôt secrète. La nuit tombait quand je dis à Juliette : « Regarde, il y a un cimetière ! Viens on va y aller ». Juliette n’était pas de cet avis, elle préférait rentrer chez elle. J’insistais, elle suivit et nous nous dirigeâmes vers le cimetière. Après avoir poussé la vieille porte rouillée, nous entrâmes. Nous avancions tout doucement, regardant une à une les tombes. Juliette me suppliait de temps à autre : « Manon, j’ai envie de rentrer chez moi, je commence à avoir peur ».

Nous poursuivîmes cependant notre exploration et soudain un fantôme sortit d’une tombe. Nous étions sans voix, paralysées par la peur. Soudain, je pris la main de Juliette, nous nous mîmes à courir de toutes nos forces jusqu’à ce que, épuisées, nous fûmes obligées de nous arrêter. Juliette se retourna la première, une foule de fantômes sortaient des tombes, je laissai échapper un cri d’effroi puis je dis à Juliette :

« Il faut qu’on sorte de ce cimetière ! Il doit être maudit ! »

Nous courûmes vers la vieille porte rouillée, la poussâmes et sortîmes puis nous rentrâmes chez moi. « Papa, maman, réveillez vous ! Il y a des fantômes qui nous poursuivent ! » lançai-je, angoissée par la peur.

Mes parents descendirent et demandèrent ce qu’il se passait. Juliette expliqua toute l’histoire, mais à ce moment-là, la porte s’ouvrit. C’étaient les fantômes du cimetière ! Ils sautèrent sur Juliette et sur mes parents. Et moi, qu’allai-je devenir ?

Adeline, 4B

Partager cet article

Repost0
20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 18:56

Je m'étais installé dans cette petite maison de campagne un peu moins d'une semaine après le drame, à vingt kilomètres de la petite commune tranquille ou j'habitais avant. Cette petite maison était très éloignée du prochain village. Je ne m’y sentais pas très à l'aise même si elle avait beaucoup de charme.

Cette maison était très banale, sans originalité. J’avais pourtant le sentiment, en y entrant, de ne pas me sentir en sécurité. Je me disais que c'était parce que j'étais seul et éloigné.

Mais je remarquais de plus en plus de choses étranges. Je retrouvai par exemple des couteaux sur mon lit alors que je ne les avais pas sortis. Cette maison de jour en jour me paraissait inquiétante.

Puis des choses de plus en plus inquiétantes survinrent et j'avais le sentiment d'être fou, ou d'avoir des illusions, de me faire peur tout seul. Je me sentais de plus en plus fatigué, épuisé. Je croyais entendre des voix mais je m'arrêtais et les voix s'arrêtaient aussi. J'avais quelquefois une peur subite de ma chambre ou d'autres pièces, Je partais alors me promener pour me détendre.

L'inquiétude, la peur grandissaient chez moi de semaine en semaine et je revoyais ce lac, synonyme d'horreur pour moi et pour beaucoup d'autres. Là cette jeune fille s'était noyée sous mes yeux. Alors que je me promenais, un cri d'appel à l'aide, avait brisé le silence, je ne l'avais pas écouté, un petit cri puis plus rien sauf moi qui regardait le lac en espérant qu'elle revienne, réapparaisse et que tout rentre dans l'ordre. Mais sa mère, choquée, me criait quelque chose qui me hante encore :

« Vous avez tué ma fille, je la vengerai ! »

En me souvenant de ce cri déchirant, je ne pouvais m’empêcher de trembler de tous mes membres et de ressentir une sueur froide le long de mon corps. Ces paroles représentaient la détresse d'une mère mais aussi son désir de vengeance. Mais soudain, repensant à ce jour horrible, je sentis deux mains glacées autour de mon cou.

Mélanie, 4B

Partager cet article

Repost0
20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 18:14

Cela faisait déjà deux semaines que j’avais acheté ce grand et sombre miroir du XVIème siècle chez un marchand des environs. Étant un grand collectionneur de miroir, je me dis que celui-ci irait à merveille avec ma collection. Ce miroir avait la forme d’un rectangle d’environ un mètre de large sur deux mètres de long. Je l’avais placé sur le mur le plus long de mon château que j’avais acheté à l’occasion de ma retraite pour me reposer de mon long et fatigant métier de CRS dans la banlieue de Marseille. La couleur de son verre était légèrement bleutée par endroits mais cela n’empêchait pas ce miroir de refléter plutôt bien. Quelques petites fissures figuraient sur le verre, mais elles ne gênaient absolument pas.

Puis un jour, j’ai remarqué que les fissures et les tâches bleutées se faisaient de plus en plus importantes. Je me disais que cela était dû au fait que le tableau était très ancien, donc je ne m’inquiétais absolument pas.

Jusqu’au jour où je m’aperçus que les fissures et les tâches bleutées dessinaient sur le miroir une mystérieuse silhouette humaine. Je fus tellement effrayé que je restai plusieurs jours sans passer devant l’étrange miroir. Mais ma curiosité reprit le dessus je retournai donc observer le miroir, cependant quasiment rien n’avait changé depuis. Je n’arrivais pas à deviner si cette silhouette représentait un homme ou une femme car la silhouette était encore trop petite pour pouvoir distinguer quelque chose.

Mais la silhouette s’agrandit et je pus donc observer que cette silhouette possédait une barbe. J’en conclus que la silhouette représentait un homme. Ce qui se passait était très étrange car on aurait dit que le miroir était en train de confectionner son propre personnage. La scène était d’autant plus étrange car la silhouette s’agrandissait au fur et à mesure. Je pus donc remarquer que cette étrange silhouette tenait dans sa main une sorte d’objet que je ne parvenais pas, pour l’instant bien décrire même si je pouvais déjà observer qu’il était plutôt petit avec un manche. Comme je l’avais dit, la silhouette s’agrandissait et peu à peu j’aperçus les oreilles, le nez, la bouche puis enfin les cheveux. Et bientôt, tout son visage et tout son corps apparurent très clairement. La silhouette représentait un homme d’une trentaine d’années, assez bien bâti, avec un teint de peau plutôt mate, il tenait encore l’étrange objet que je n’arrivais pas à distinguer dans sa main. Son visage me disait quelque chose : il me semblait l’avoir déjà vu auparavant mais je ne me rappelais plus à quel moment et à quel endroit. Une foule d’hypothèses fusionnaient dans mon esprit : peut-être l’avais-je vu à mon mariage ou alors à l’occasion du pot servi à ma retraite ou bien alors, je pense que c’est la raison la plus plausible, peut-être l’avais-je vu lorsque j’effectuais encore mon métier. Enfin, un dernier élément apparu : un trou béant demeurait sur sa poitrine. Et c’est seulement à ce moment-là que je reconnus l’étrange personnage. Je l’avais, sans le vouloir, tué au cours d’une manifestation. Et l’étrange objet qu’il tenait dans ses mains n’était autre que le poignard avec lequel je l’avais tué et qui ruisselait encore du sang de la victime. J’étais tellement apeuré que je déguerpis aussi vite que je le pus. Lorsque je revins, après un séjour de plusieurs mois à la montagne, au grand air, je retournai devant le miroir et je vis que l’homme avait disparu.

Partager cet article

Repost0
20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 17:54

Je m’appelle Henry et je vais vous raconter mon histoire. Je viens de Bretagne, plus précisément de Quimper. Comme une bonne partie des enfants de l’époque, j’allais à l’école Notre-Dame avec toute ma bande de copains : Joseph, Nicolas, Clotaire, Raymond. Nous étions un peu différents des autres élèves : nous n’habitions pas chez nos parents mais à l’internat, juste au-dessus de la salle de biologie, comme M. Albert, notre directeur. Et nous adorions y vivre, surtout à cause du mercredi, car la soirée de ce jour-là était celle de l’escapade de minuit.

Pourtant, souvent nous nous contentions de faire simplement le tour de l’étage en catimini.

Mais un soir, sans que nous sachions pourquoi, cette promenade interdite, malgré sa drôlerie, ne nous suffit plus.

Nous décidâmes donc, tels Sherlock Holmes, de descendre dans les laboratoires de sciences pendant que Joseph et Raymond restaient au dortoir faire le guet. Arrivés au palier du dessous, une dernière inspection des alentours nous rassura : la voie était libre ! Nous pouvions explorer ces mystérieux laboratoires en paix. Hélas, dans le feu de l’action, nous avions totalement oublié que nous connaissions déjà par cœur cette salle. À part quelques grenouilles et quelques saumons agonisant encore jamais vus, nous n’y découvrîmes rien de bien intéressant.

Vaguement dépités, prêts à repartir, une petite porte entrouverte sur l’obscurité attira l’attention de Clotaire. Aucun de nous cinq ne l’avait remarquée lorsque nous étions en cours.

Et, tout à coup, elle se mit à bailler.

En tant qu’aîné de la bande, je me devais de prendre la situation en main et d’aller en éclaireur examiner les lieux et voir ce qui s’y cachait : vieux papiers ? Souris ? À peine une minute plus tard mes copains virent ressurgir leur courageux éclaireur, pâle et décomposé. Je venais d’entendre des bruits étranges et non identifiés. Les garçons, eux aussi, avaient perçu quelque chose. Mais quoi ? Ils m’inondèrent alors de questions. « Qu’as-tu vu à l’intérieur ? » était bien la principale, mais j’étais incapable d’y répondre, j’étais trop bouleversé et inquiet.

Prudemment, nous décidâmes alors de remonter dans nos chambres et de revenir le lendemain à la même heure. La question que Nicolas m’avait posée me trottait toujours dans la tête.

Contrairement à nos prévisions, nous n’eûmes pas à attendre la nuit pour découvrir ce qui se cachait derrière cette porte. Lors du cours de sciences, lorsque le professeur ouvrit le mystérieux placard pour y prendre du matériel, les tubes à essais s’y alignaient sur des étagères qui encadraient… …un squelette. Bizarrement mon esprit fit le lien avec les bruits de la veille. Nous le baptisâmes Nelson. Un nom gentil, finalement. Destiné à l’apprivoiser peut-être. Lui et ses soupirs nocturnes bien osseux… Passionné par les voyages, notre Nelson, ou par la danse?

À l’heure du rendez-vous, prévu à minuit, nous étions tous présents sauf Clotaire qui manquait à l’appel. Pourquoi ? Au bout d’une courte attente, nous décidâmes de partir sans lui.

Animés de la plus grande curiosité, nous parvînmes dans le couloir des labos. Et là… Crouic, crong. Crouic, crong, de lourds bruits de pas et des grincements provoquèrent la déroute de nos meilleures intentions enquêtrices : nous détalâmes vers le refuge de nos lits.

Un peu honteux de notre déroute, nous constatâmes le lendemain matin que le lit de Clotaire, lui, était toujours vide et les draps bien tirés.

Nous étions convaincus que notre ami Clotaire continuait ses recherches afin de percer « l’énigme du laboratoire ». Jusqu’à ce que le directeur du collège nous apprenne que Monsieur et Madame de St Esprit, ses parents, étaient venus le chercher pour qu’il s’envole avec eux vers une nouvelle adresse. Son père, diplomate, venait d’être affecté à un poste aussi prestigieux que dangereux en Asie du Sud-est.

Le mystère des bruits restait entier.

Depuis, j’ai interrogé mes proches à ce sujet. Voici leurs réponses :

Mon arrière-grand-mère : « C’était l’Ankou ! ». On ne la changera plus.

Mon oncle Fred, le psychanalyste : « Complexe du Club des Cinq, caractérisé ! ». Dans la famille, on le surnomme « Réponsatout ».

Ma Tante Jeanne, professeur de Sciences de la Terre : « C’est le gardien de nuit qui venait ranger le labo, ta prof était trop pressée pour le faire elle-même ! ». Toujours un peu langue de vipère, Tante J.

Je reste sceptique. j’aimerais connaître la vôtre.

Margaux 4èmeB

Partager cet article

Repost0
20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 17:26

Quelques mois auparavant, j’avais été couronnée reine du royaume, c’était précisément le 23 Mai 1566, j’avais 19 ans et quelques jours. Mon couronnement fut célébré une semaine après la mort de ma mère, décédée d’une maladie.

J’étais dans la chambre de ma mère, elle me manquait beaucoup, alors je voulus lire le livre très ancien que ma mère m’avait lu toute petite pour me rappeler des bons moments que j’avais passés avec elle. Mais derrière le livre je remarquai à l’instant une lettre cachée, elle devait dater de plusieurs années. Je la pris discrètement et remontai dans ma chambre sans le livre, préoccupée de savoir ce qu’il y avait d’écrit dans la lettre. Elle était très sale et déchirée. Je l’ouvris, elle m’était destinée mais sur la lettre il n’y avait rien d’écrit ! Alors je me demandais si l’auteur de cette lettre ne l’avait finie et l’avait cachée pour que personne ne la vît. De peur que quelqu’un me surprenne, je la remis discrètement à sa place.

Le lendemain je la pris, elle était de plus en plus sale. Dans la lettre des mots étaient apparus, c’était l’écriture de ma mère ! J’étais surprise, paniquée et même effrayée ! Ma mère serait-elle vivante ?! Je la repris et la lus tous les jours et à chaque fois des mots apparaissaient. La lettre disait de me méfier de ma tante et qu’elle pouvait devenir très dangereuse ! À ce moment, j’avais peur, je me sentais angoissée car pour moi ma tante était comme ma deuxième maman et je me demandais qui aurait pu écrire la lettre puisque ma mère était décédée. Mais je tenais quand même à savoir pourquoi je devrais me méfier de ma tante, alors je lus la lettre. Elle me disait de me méfier car ce devait être ma tante qui devait être couronnée à la place de ma mère et qu’elle s’était juré de se venger et qu’elle prendrait la place de sa future fille (moi). Je n’en fis qu’à ma tête, je pensais que ça devait être une blague de mes amis. Mais à peine eus-je le temps de reposer la lettre derrière le livre que ma tante demanda à me parler du royaume, seule à seule dans ma chambre. À cet instant je repensai à la lettre, je ne savais plus quoi croire: mon cœur ou la lettre ? J’étais perdue et ne savais plus quoi penser.

Elise, le 26/11/14

Partager cet article

Repost0
20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 16:15

J'avais acquis ce tableau, il y avait longtemps aux enchères.

Il représentait Marie-Antoinette accompagnée de Louis XVI . Ils étaient représentés de la tête aux pieds, se donnant la main. Marie-Antoinette portait un diadème, le roi une couronne. Dans le regard de la reine, j’avais remarqué un air cruel, comme un désir de vengeance. Au fond, je n'aimais pas ce tableau car il me faisait peur et m’intriguait. Je l’avais accroché face à mon canapé.

Au bout d'un certain temps,  je remarquai que Marie-Antoinette et son roi avançaient de jour en jour. J'avais à mesure que passaient les jours et qu’ils avançaient vers moi, une peur de plus en plus paralysante. L’idée me vint un jour de brûler ce tableau maudit. Mais  à chaque fois que je m’en approchais pour le décrocher, je voyais la bouche  de cette reine s'arrondir et quand j’essayais d’en approcher une allumette, je sentais son souffle sur mon allumette ! Impossible de me débarrasser de ce satané tableau !

Pendant quelques jours je cessai d’aller dans mon  salon  parce que, il faut l’avouer, j'avais très peur !

Au bout d'un mois, las d’être reclus entre chambre et cuisine,  je retournai dans le salon et je vis bien en évidence sur mon petit guéridon, un billet blanc orné d'une jolie écriture violette .Je pris ce billet et voici ce que je lus :

" Tu t'appelles Gustave De La Fontaine et moi je me nomme Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine, reine de France et de Navarre. Pour  t'expliquer ton arrière-arrière-arrière-arrière … grand-père était mon bourreau  quand je suis montée sur la guillotine. Et tu vas donc en ressentir les conséquences ! Prends garde !                          

Marie-Antoinette "

Après avoir lu ce billet je regardai attentivement ce tableau. Je ne vis plus Marie-Antoinette et Louis XVI. À la place je me vis moi-même, la tête dans la guillotine et debout à côté, Marie-Antoinette le sourire aux lèvres.

Victorine, 4B,

Partager cet article

Repost0
20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 15:58

C’était en l’an 2080, je faisais partie d’une bande de cinq enfants et j’avais découvert une maison abandonnée.

Je me rendais tous les soirs après l’école dans cette maison pour y jouer avec mes amis et ne voyais jamais rien d’anormal. Pourtant, il se passait des choses dans cette maison depuis si longtemps abandonnée.

Après notre départ, chaque soir, Jeannot Ariston, un fantôme, sortait de sa cachette. Mais, quand Jeannot entendait des bruits, il se cachait.

Une fois rentrés chez nous, mes camarades et moi, nous étions tous réprimandés par nos parents car nous étions encore allés dans cette vieille maison abandonnée au lieu de faire nos devoirs. Cela ne nous décourageait pas ! Tous les mercredis, nous nous rendions tous les cinq dans la maison abandonnée sans la permission de nos parents. Or, un mercredi, Jeannot sortait de sa cachette au moment précis où nous arrivions. Quelle stupeur quand nous nous retrouvâmes soudain face à un fantôme ! Nous nous enfuîmes en courant et le fantôme sursauta et fila se cacher aussitôt.

Chacun de nous rentra chez lui, épouvanté. Chacun raconta à ses parents ce qui s’était passé et toutes les mamans réagirent de la même façon : interdiction absolue d’y retourner.

Mais mes camarades et moi, nous avions très envie de vérifier l’existence de ce fantôme. Un jour, n’y tenant plus, nous reprîmes le chemin de la maison abandonnée, sans l’accord de nos parents dont nous avions déjà oublié les recommandations.

À notre arrivée, nous trouvâmes notre fantôme qui errait et nous décidâmes de lui parler. Jeannot approchait doucement et je commençai à parler avec lui, il n’avait plus peur, nous, non plus, et c’est ainsi que je me suis lié d’amitié avec Jeannot Ariston, fantôme de son état.

Laura, 4D, 17/12/2014

Partager cet article

Repost0

Présentation

  • : Libellulus
  • Libellulus
  • : publication de rédactions, créations littéraires, expressions écrites faites en classe ou libres.
  • Contact

à propos de Libellulus

Les Romains utilisaient ce joli nom de  libellulus pour désigner les petits cahiers, les livrets, les  opuscules.

Gageons que ce libellulus des temps modernes en sera un digne successeur. Il présente en tous cas au moins deux avantages sur son ancêtre : il est amplement partageable et extensible !

Le voici prêt pour accueillir, conserver, partager créations littéraires, expressions écrites de classe ou rédactions libres.

Du calame au stylet, de la plume d'oie au clavier, l'aventure de l'écriture ne demande qu'à se renouveler.

Site référencé par WebLettres

  This créContrat Creative Commonsation is licensed under a Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 Unported License.

Recherche

Pour donner un texte à publier

Cliquez ce lien et téléchargez-le. L'identifiant est le nom de la commune de l'école, le mot de passe est le mot : concours. 

Attention ! N'oubliez pas de dire qui vous êtes ! 

1 blog, 0 carbone

 

Pages