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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 09:15

 Il y a deux semaines avec un ami nous sommes partis en vacances dans le Sud-Est de la France et avons eu la chance de pouvoir dormir dans un château rénové qui datait du XVe siècle.

Dans ce château il y avait énormément de décoration et c’était très coloré. Le propriétaire du château nous a dit que les lieux avaient appartenu  à un évêque il y longtemps mais qu’il avait dû le vendre car il ne pouvait plus l’entretenir.

Le château était immense et j’avais tous les soirs beaucoup de mal à trouver l’endroit où se situait ma chambre, celle-ci était plus grande que mon appartement tout entier à Paris. Sur les murs, on pouvait voir une dizaine de tableaux très anciens et des armures de chevaliers exposées sur des mannequins dans tous les coins de la pièce. Des lances de plus de deux mètres étaient posées près de de ces armures de fer. Au milieu de la pièce un lit à baldaquin rouge prenait toute la place.

Un soir en me couchant j’eus une impression bizarre comme si quelqu’un ou quelque chose me fixait, j’essayai de ne pas prêter attention mais tout d’un coup j’entendis dans la salle de bain des bruits de pas. Je vis alors sortir de la salle de bain un des mannequins en armures tenant une épée à la main. A ce moment, je me mis à trembler comme une feuille alors même que toutes les autres armures se mettaient à bouger.  

L’armure qui venait de sortir de la salle de bain se mit à combattre une des armures de  la chambre avec une force incroyable. Les personnages des tableaux qui bougeaient aussi, apeurés, se cachèrent tous derrière une grande armoire pour ne pas recevoir de coup de lance  ou d’épée et je fis de même.

Je reconnus aussitôt un des personnages des tableaux. Ce n’était autre que Vincent Van Gogh ! Je vis alors qu’il essayait de me parler mais je n’entendais rien avec le fracas  des armes et armures. Soudain, je reçus un coup de  poing au ventre par une des armures et je sentis que mon corps tombait et je m’évanouis.

Le lendemain, je me réveillai sur  mon lit avec une épée à  la main, mais tout dans la pièce était en ordre. Sur l’épée on pouvait voir du sang et le béret de Vincent Van Gogh y était accroché, de plus le tableau d’où il était sorti avait disparu.

Avais-je  rêvé ou tous les évènements de la veille étaient-ils bien réels ?

Je ne le savais pas et je ne le saurais sans doute jamais, aucun témoin n’ayant assisté à cette scène avec moi.

Kélig, 4C, avril 2013

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 18:32

En fait, je l'aimais bien cette vieille maison, cela faisait trois semaines qu'on s'y était installé, et je prenais facilement mes marques. En plus j'adorais ma nouvelle chambre, et j'avais mon petit coin secret : la cave. C'est là que je revoyais tous mes cours de danse.Le soir après manger, je filais dans la cave et dansais sur des musiques de Mozart et de Vivaldi jusqu'à être tellement fatiguée que mes pieds ne me portaient plus. Ce fut comme cela tous les soirs jusqu'au Vendredi 13 Novembre.

J'eus très mal à la tête et beaucoup de fièvre. Mais comme j'étais restée au lit toute la journée, j'eus besoins de me dégourdir les jambes. Alors après que mes parents furent couchés, j'enfilai mes ballerines et descendis discrètement les escaliers. La lumière éclairait faiblement la pièce, contrairement à d'habitude et laissait entrevoir des ombres inconnues. Je mis mes écouteurs et commençai par quelques échauffement. Je remarquai soudain un étrange symbole gravé sur le sol : c'était une clé de fa entourée d'un cercle lumineux. J'allais le toucher lorsque j'entendis une mélodie venant de derrière la porte.

Lorsque je l'ouvris un étrange spectacle s'offrit à moi : des hommes habillés de costumes anciens et des femmes vêtues de longues robes. De plus il n'y avait pas de voitures mais de grosses charrettes tirées par des chevaux. Prise par l'angoisse, je voulus rouvrir la porte mais elle avait disparu. Alors je me mis à courir dans la grande rue puis reconnus une maison qui ressemblait à la mienne. J'ouvris la porte et me retrouvai dans ma cave.

Mon appréhension était à son comble. Je poussai la porte mais le décor avait encore changé. Cette fois c'était une grande plaine boisée avec au centre un lac bleu azur. Je m'approchai de l'eau et trempai mon pied. Elle était glacée, et à travers cette eau claire et pure, on apercevait des poissons qui se cachaient entre les algues. Une mélodie vint troubler ma paix. La porte avait disparu derrière moi.

Je me mis à courir vers cette mélodie enchanteresse. L'herbe me chatouillait les jambes et les ronces me les griffaient. Puis la mélodie s’arrêta.

On n'entendait plus que le bruit des feuilles, le chant des oiseaux et le clapotis de l'eau. Je m'allongeai dans l'herbe et m’endormis.

Lorsque je me réveillai, j'étais allongée dans la cave. Le symbole de fa à côté de moi, une douce mélodie en tête et une longue griffure qui courait le long de ma jambe.

Fanny, 4C, avril 2013

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 12:00

Je vais vous raconter mon incroyable aventure, enfin si je peux le dire. Cela fait déjà un an et je ne me suis pas tout à fait remise.

C’était une journée de collège comme les autres. Je fus réveillée à 6h45 par mon réveil. Nous étions le 6 juin.

J’allai en cours. Ma meilleure amie, Doubhée, était malade. Quelle chance ! Elle loupait le contrôle d’histoire. À la fin du dernier cours de la journée, en maths, je commençai à me sentir mal et à avoir une sensation bizarre. La sonnerie allait retentir pour annoncer la sortie quand soudain, il y eut une grande explosion, puis plus rien.

Je me réveillai dans mon lit. Je regardai l’heure sur mon portable : il était 6h pile. Mais ce n’est pas ce qui m’intrigua : on était le 6 juin. J’en déduisis que c’était un mauvais rêve. Mais celui-ci me paraissait bien trop réel. Un frisson me parcourut. Comme je savais que je n’arriverais plus à dormir, je me préparai à aller en cours.

J’eus une impression de déjà vu. Comme dans mon cauchemar, Doubhée n’était pas là et pour le contrôle, nous avons eu le même questionnaire, le même tricheur et les mêmes questions posées par les élèves.

L’après-midi, je ne me sentis pas bien et je rentrai chez moi.

Ne trouvant rien à faire, je regardais la télé et je tombai sur les infos. Il y avait une alerte à la bombe pas très loin de mon quartier ! Je pris mon vélo et arrivai sur le site vers 16h45. Puis je me mêlai à la foule. J’arrivais juste au premier rang quand la bombe explosa.

Je me réveillai encore dans mon lit, trempée de sueur. Mon cœur tambourinait très fort dans ma poitrine. Je me précipitai sur mon portable : 6h le 6 juin. Une pensée me traversa : cela faisait 666, le nombre du malin. Prise d’une énorme panique, je remplis mon sac d’argent, d’un sandwich et d’une bouteille d’eau.

Je fis croire à mes parents que j’allais au collège et comme d’habitude, je pris mon vélo mais après le premier virage, je tournai vers la ville voisine.

La peur me donna des ailes et j’y arrivai vers le milieu de l’après-midi. Là-bas, je pris une chambre dans un petit hôtel et m’y enfermai. Je pleurai toutes les larmes de mon corps en pensant à ceux que j’avais lâchement abandonnés. Je finis par m’endormir.

Le lendemain, je me réveillai chez moi toute tremblante. Il était … 6 heures ! Peu après, ma mère m’apprit que j’étais restée dans mon lit, clouée par la grippe. Je ne sais plus quoi croire.

Kim, 4C, avril 2013

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 11:38

Assise au fond de la classe, sur une chaise inconfortable, je m'ennuyais, moi, Elena Gilbert et avais hâte d'entendre sonner la cloche, annonçant ainsi et la fin du cours et le repas de midi.

    Tout de suite après que la cloche eut sonné, je me précipitai au self, où m'attendaient mes deux meilleures amies, Marie Dubois, soi-disant « médium », et qui m'avait prédit une rencontre avec un jeune homme brun, grand et beau, et Laurène Grey, la plus réfléchie de notre trio d'amies.   

    Et c’est là que soudain, il arriva, le garçon de la prédiction. Et pas dans n'importe quelle voiture ! Une Ferrari, des plus belles et plus rapides (donc des plus chères). Or, c'est à partir de là aussi que des attaques de vampires avaient commencé dans la région. Évidemment je n'y croyais pas. En plus, tout le monde accusait Stefan car il était nouveau dans la ville ! Trop facile ! Je  décidai d'aller voir Stefan.

    Et là j'appris que lui et son frère Simon étaient au XII° siècle en Italie, amoureux de la même personne, Katherine qui était un vampire et qui les avait transformés au cours d'un combat à mort pour elle. Ensuite, ils avaient traversé les siècles jusqu'à ce jour-là. Il m’expliqua aussi que c'était Simon et non lui qui tuait des gens dans la région. Après l'avoir écouté, prise de panique, je m’enfuis en courant et j’allai raconter ça tout de suite à Marie et Laurène.

Elles comprirent tout de suite mon dégoût et ma peur, et pendant plusieurs jours ensuite, j'évitai Stefan. Mais il vint me parler et je finis par comprendre : ce n'était pas lui l'affreuse créature mais son frère. Alors il me fallut faire un choix : rester avec mes amis ou devenir une princesse des ténèbres ...

Tourmentée par de ce dilemme impossible, je pris le parti de me confier d’abord à mes parents. Ils écoutèrent mon récit de bout en bout, sans jamais manifester les signes d’impatience dont ils étaient coutumiers lorsque je leur parlais. À la fin de mon récit, ils décidèrent d’appeler notre médecin de famille et le soir même, je me retrouvai à l’hôpital pour surmenage scolaire. Pendant ce temps, je ne cessai de penser à mon Stefan.

Julie M, 4C, avril 2013

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 21:29

LA CLEF EN OR

C'était lors d'un après-midi, à Paris. Il faisait froid, c'était l'hiver. Celui-ci était encore plus glacial que tous ceux que j'avais connus. Je marchais donc dans la rue, bien couvert. À cette époque, j'étais un jeune homme, les cheveux bruns blonds, vêtu d'un manteau noir qui m'avait été offert il y avait peu de temps. Comme à mon habitude, je portais une canne. Étant une personne solitaire, je n'avais jamais eu d'enfants, ni de femme, et n'avais pas connu ma famille éloignée. Ma mère m'avait protégé et m’avait coupé du reste du monde dès mon enfance, après que mon père l’a laissée tomber pour une autre.

Des cris me ramenèrent à la réalité, me sortant de mes souvenirs. Des gens parlaient fort. Une masse de personnes s'était formée devant moi, pas très loin, au bout de la rue dans laquelle je me trouvais.
Je me dirigeai alors dans cette direction. Je m'imaginais déjà un accident, un incendie. J'étais médecin et j'exerçais cette profession depuis dix ans. Enfin j'arrivais sur le lieu. J'essayais de me faire une place dans toute cette foule. On me bouscula, je sentis même une main se glisser dans ma poche, je me retournai et vis un vieil homme, un sourire bizarre sur les lèvres. Ce sourire me fit frissonner. Je me sentais assommé par cette foule. Après cet échange de regards, il partit. Je fouillai alors ma poche pour voir ce qu'il m'avait pris mais je trouvai une clef, en or !

Je me glissai entre les gens, la police bloquait le passage pour entrer dans l'immeuble. Je m'approchai d'un d'eux et je lui chuchotai à l'oreille : 

« Monsieur, je suis médecin et je pense que mon aide vous sera fort utile. 
_ Je vous en prie, passez, » me répondit-t-il.
Je franchis alors le périmètre de sécurité. Je dis au propriétaire du bâtiment :
« Bonjour Monsieur. Je viens porter assistance, je suis Docteur. Expliquez-moi la situation. 

  _ Nous avons entendu une femme crier, au premier étage, me répondit-il. Nous avons essayé d'entrer mais la porte était fermée. Nous n'avons pas réussi à l'enfoncer.
Puis il me chuchota : Vous n'avez pas les clefs ? »
Je réfléchis et pensai à la scène de tout à l’heure et dit :

  « Mais oui ! La clef, ne serait pas celle-ci ? 

  _ Où l'avez-vous donc trouvée ? Merci beaucoup ! » me répondit-il d’une voix qui n’exprimait aucun étonnement.
Il se précipita dans les escaliers, ouvrit la porte, la femme était étendue sur le lit, morte. Pourtant toutes les issues étaient bloquées.

  « Savez-vous par où est entré le meurtrier ? » demandai-je au policier.

 Il me répondit que non.

 En rentrant chez moi j’étais pensif et je ne cessais de m’interroger sur ce crime mystérieux. C'était la première fois qu’une chose de ce genre se passait à Paris ... 

Adrien, 4C, avril 2013

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 18:43

Un poster, plutôt vivant.

C’était il y a environ une vingtaine d’années. J’avais 16 ans et je passais mes grandes vacances chez moi, avec mes parents dans notre petite maison en Bretagne, au bord de la mer. J’écoutais en boucle à longueur de journées les musiques d’un groupe de chanteurs qui faisait sensation à cette période, si je vous dis les « One Direction » ça vous dit peut-être quelque chose, non ?
Ce jour-là, on avait frôlé les 29 degrés, je passais ma journée à la mer, sous un soleil éblouissant plutôt rare en Bretagne ... Comme je voulais profiter au maximum de ce temps, j’allais de temps en temps dans l’eau pour pouvoir me rafraichir puis je marchais sur le sable tranquillement pour rejoindre ma serviette, et ensuite m’allonger dessus pour un bon bout de temps. Je ne bougeais plus, j’étais là, allongée sur ma serviette. Le soleil me chauffait de plus en plus le corps. Vers 16h, le soleil avait disparu. Place au soleil gris. Ce magnifique temps n’était pas resté longtemps… Je mis toutes mes affaires rapidement dans un sac et je commençai à marcher vers chez moi quand je sentis quelques gouttes de pluie tomber sur ma peau. Je les voyais et les sentais glisser tranquillement sur mes bras. Les gouttes de pluies commençaient à tomber de plus en plus nombreuses. Je courus jusqu'à chez moi. A peine deux minutes plus tard, j'étais arrivée devant ma porte d'entrée, essoufflée et trempée. J'appuyai une, deux fois sur la sonnette jusqu'à que mon grand frère m'ouvre la porte. Je le remerciai, et posai mon sac dans l'entrée. Je montai les marches de l'escalier rapidement pour arriver le plus vite possible dans ma chambre. Je poussai la porte et commençai à me diriger vers mon armoire pour prendre des vêtements.

Alors que je passais devant mon mur couvert de posters de mes chanteurs préférés, un d’eux attira mon attention. Plus je me déplaçais, plus j'avais l'impression de ressentir le regard de mes cinq chanteurs préférés sur moi. Je me sentais de plus en plus mal, un frisson me traversait le corps.

Je prenais un pantalon, ainsi qu'un débardeur puis je partais vers la salle de bain quand je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retournai doucement avec hésitation et peur. Personne ne se trouvait dans ma chambre, à part moi !

Et pourtant, voilà que j’étais en face de mes cinq chanteurs préférés. Ils étaient là en chair et en os devant moi. Ils bougeaient, et allaient parler quand mon frère entra dans ma chambre. J’étais complètement sous le choc. Je ne bougeais plus, jusqu’à que mon frère s’approcha un peu plus de moi et me donna quelques petites tapes sur la joue. Il répétait plusieurs « Hé, ho » en même temps que ses petites tapes touchaient mes joues.

Je repris esprit, et regardai mon frère dans les yeux. J’observai ma chambre, des yeux, je fouillais partout, sans oublier aucun endroit. Que ce soit dans mon armoire, ou sous mon lit. Mon frère me regardait bizarrement, je sentais son regard sur moi. Il me demanda ce que je cherchais, je ne répondais rien. Il se plaça devant moi, j’étais contrainte d’arrêter de chercher mes chanteurs préférés. Je lui expliquai toute l’histoire depuis le début, il me regarda bizarrement encore une fois, il m’annonça ensuite que j’étais folle… Il me dit de me préparer pour aller avec lui faire quelques courses… Je faisais ce qu’il me disait, et sortis de ma chambre en même temps que lui. Avant de fermer la porte derrière nous, j’observai une dernière fois ma chambre… Personne ne s’y trouvait …

À mon retour des courses, j’entrai dans ma chambre et aperçus un mot sur mon bureau. Je l’attrapai d’une seule main, et commençai à le lire. Seulement « On ne voulait pas te faire peur, a bientôt sûrement. » Ce mot était signé avec les prénoms de mes cinq chanteurs préférés …

Marie, 4A, avril 2013

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 18:15

Au cours de l’année 2010, j’eus la chance de gagner un séjour en voyage organisé en plein cœur de l’Amérique. Ce séjour se déroulait sous forme d’expédition et nous dormions régulièrement dans des campements différents.

Le soir, nous nous réunissions tous autour d’un feu de camp pour manger, chanter, parler et échanger nos avis, nos pensées par rapport à ce voyage hors du commun.

Un soir, alors que je ne me sentais pas très bien, je décidai tout de même de prendre mon repas avec mon groupe, au lieu de rester seule dans ma toile de tente. Mais comme je ne pouvais pas trop parler, je me mis à observer tout ce qu’il y avait autour de nous, et là, je constatai que le feu brûlait de manière différente. Il était bien plus fort que d’habitude. Je remarquai également que les animaux étaient très étranges. Ils étaient nerveux et ne tenaient pas en place.

Tout cela m’intriguait, mais mon état ce soir-là reprit le dessus en m’obligeant à partir seule pour aller me coucher dans ma tente.

 Alors que je marchais pour rejoindre mon couchage, j’entendis un énorme bruit qui ressemblait fort à une explosion. Prise d’une grande panique, je partis en courant me réfugier sous la tente sans savoir ce qui s’était réellement passé.

 Le lendemain, après m’être réveillée plus en forme que la veille, je me levai pour rejoindre les autres, pensant que tout le monde m’attendait dehors.

 Lorsque j’arrivai à l’endroit où je les avais laissés la veille, je fus saisie d’une frayeur impressionnante. À cet endroit si joli la veille, il y avait maintenant un gigantesque chaos. Le feu avait dévasté une partie du campement. Il régnait un lourd silence. Il n’y avait plus personne. Seuls, quelques animaux vadrouillaient ici et là.

 D’un coup mon sang se glaça. Je fus saisie d’une terrible frayeur lorsque j’entendis deux chiens qui aboyaient.  À travers leurs cris, je pouvais comprendre ce qu’ils disaient. Eux aussi étaient paniqués par ce qui venait de se produire.

 Puis je vis des serpents, des araignées… Toutes sortes d’animaux qui se rapprochaient du campement et là aussi, je comprenais tout ce qu’ils se racontaient. Chacun venait voir ce qui avait provoqué ce désordre.

 Je me déplaçais donc à travers le campement en me demandant  si je n’étais pas en train de devenir folle, car si je pouvais entendre ce que ces animaux disaient, eux, ne me remarquaient pas. J’avais l’impression d’être invisible, transparente.

 Cela me perturbait énormément et j’avais peur. Me sentant très mal de nouveau, je n’eus d’autre solution que de retourner me coucher. Je m’endormis avec beaucoup de mal sachant tout ce qui se passait en dehors de ma tente. La nuit que je passais ensuite fut très mouvementée. Je fis de nombreux cauchemars face à ces événements surréalistes.

 Lorsqu’enfin je me réveillai le lendemain, je m’attendais à entendre de nouveau tous les animaux parler comme la veille. Je sortis donc de ma tente très angoissée. Mais quelle ne fut pas ma joie d’entendre les voix familières des personnes de mon groupe. Je fus aussi très étonnée. Mais ma plus grande question restait : Que s’est-il réellement passé ?

Emmanuelle, 4C, avril 2013

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 22:02

Je m’appelle Agatha, j’ai 30 ans, j’aime le shopping, avoir les derniers habits à la mode, j’ai ma boutique de mode depuis cinq ans.

 Un jour, je vais à mon travail comme d'habitude, à 7 h 20, j’entre dans ma boutique de vêtements, puis remarque un détail : Un mannequin, qui normalement a les deux bras droits a aujourd'hui la main sur la hanche, le bras plié ! Je remets le mannequin dans sa position habituelle. Intriguée je préfère attendre ma collègue pour me rassurer. À huit heures, Laura, ma collègue, arrive. On se dit bonjour puis je lui demande si c'est elle qui a plié le bras. Laura dit que non. Je suis inquiète mais la journée passe.

Il est 18 heures, c'est la fin de la journée. J'allais fermer la porte de la boutique quand je remarque qu'un autre mannequin a bougé de place. Je tremble puis crie : « Laura! » Laura est déjà partie. Je demande : « Y-a quelqu'un? » Personne ne répond. Je quitte la boutique en tremblant de peur. Je rentre chez moi, en repensant à ce qui s’est passé  dans la boutique, c’est peut être moi qui l’ai mis comme ça, cela me bouleverse.

Le lendemain, je rentre dans la boutique, inquiète. Je vois les mannequins défiler ! Choquée, je m’évanouis. Je me réveille puis Laura me demande ce qui se passe, je lui explique, ai-je rêvé? Laura dit :

« Tu dois être fatiguée, ça doit être des hallucinations.

-Oui je pense, ça te dérange si je te laisse la boutique quelques heures ? Je vais me reposer.

- Non, repose-toi bien !

-Oui merci. »

Quelques heures après m’être reposée, je retourne à mon travail. Je vais à l'arrière-boutique pour faire ce que je dois faire et tout se passe normalement, je suis donc rassurée car rien d'anormal avec les mannequins mais en même temps inquiète car je dois faire des hallucinations. Quand j’entends Laura crier « Agatha !! » je cours directement dans la boutique et voit un mannequin prendre une robe et se changer. Laura dit : « Ce ne sont  pas des hallucinations que tu faisais, Agatha, c’est vraiment réel.

On demande à une cliente si elle a vu ce qu’on a vu, elle nous répond qu’elle n’a rien vu d’anormal mais que ça fait 10 min qu'elle attend pour payer son article.

On l’a fait donc payer et avec Laura on discute, on se dit que cela doit être des hallucinations collectives. On se dit qu’on doit peut-être aller voir un psychologue, que ce n’est pas possible que des mannequins bougent ! On va donc voir un psychologue.

Depuis plus rien d’anormal les mannequins ne bougent plus ! Quelle histoire !

 Laëtitia, 4A, Avril 2013

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 21:14

Lorsque j’étais jeune, j’étais gardien dans un musée de renommée mondiale à Paris. La vie était belle.

Un jour, le directeur me dit qu’un nouveau tableau provenant de Grèce, serait installé à côté des autres œuvres grecques.

Cette œuvre était plutôt sombre. Il n'y avait que du noir, du gris et un petit peu de blanc. Ce tableau ressemblait à un océan de mort. Mais il m'intriguait beaucoup car de jour en jour, il commençait à avoir de la couleur. Je croyais être fou mais non.

Un soir, lorsque le musée était fermé, je commençais ma ronde et c'est là que je remarquai sur ce tableau une tête qui sortait de l'eau. J'essayai d’éviter le tableau et continuai ma ronde. Peu de temps après je repassai devant. Cette fois il y avait quatre têtes. J'étais terrifié. Je retournai chez moi et essayai de dormir avec ce tableau incrusté dans ma mémoire.

Le lendemain matin quatre autres têtes s'étaient ajoutées aux précédentes et on pouvait commencer à apercevoir un corps. Je pris une chaise, je la mis devant le tableau et m'assis sur cette chaise.

Une heure plus tard, je regardai le tableau et ne vis plus ni les huit têtes ni le corps de ce monstre. Était-il sorti du tableau au moment où ma vigilance s’était relâchée ou bien est-ce que tout cela ce n'était qu’un rêve ?

Flavio, 4A, avril 2013

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 21:03

Je m’appelle Arthur de Rochefort. Lorsque je me suis marié, il y a deux ans, je fus contraint de quitter ma ville natale, Paris, pour aller vivre à Bordeaux avec ma femme.

Au bout de trois jours de marche, nous pensions trouver une auberge pour y passer la nuit mais il n’y en avait point. Nous fîmes donc halte dans un manoir sinistre.

La propriétaire nous donna à manger et nous montra nos chambres. Nous nous y installâmes et ma femme, éreintée, s’y endormit presque aussitôt. Pour moi, ce fut plus dur, je ne trouvais pas le sommeil. Je pris un chandelier et allai faire un tour dans le manoir. Il faisait nuit et un silence inquiétant régnait. J’allais rentrer dans ma chambre quand tout à coup, le chandelier s’éteignit tout seul. J’en fus cloué sur place pendant une minute qui dura une éternité. Lorsque je fus habitué à l’obscurité, je crus apercevoir une très faible lumière au fond du couloir. Je décidai d’y aller et ce que je vis me glaça le sang. Un être qui semblait m’attendre était assis dans un fauteuil. Jusque là, vous me direz, rien d’anormal. Mais cet être était un fantôme : une peau blafarde, voire transparente et de grands yeux qui semblaient vides ! Je n’y réfléchis pas à deux fois : je laissai tomber le chandelier, hurlai, et courus vers ma chambre. Mais le fantôme en avait décidé autrement : il me pourchassait en volant et en poussant des ricanements. Je tombai et fit face au spectre, décidé à me battre. Mais alors, plus étrange encore, le fantôme battit en retraite, il prenait la fuite ! Pourquoi ?

Au petit matin, lorsque je me réveillais, je crus que j’avais fait un cauchemar mais, en quittant la chambre, je vis le chandelier brisé au fond du couloir.

Adèle, 4A, avril 2013

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