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8 mai 2023 1 08 /05 /mai /2023 12:56

La maison était à l’abandon jusqu’à ce qu’une collecte de l’association des amis de Colette réunisse assez d’argent pour la reconstituer ainsi que les jardins à l’identique. Des aides de l’État intervenues ensuite ont permis de refaire dans les règles de l’art de l’époque tapis, rideaux, tapisseries et de racheter meubles et objets que les villageois s’étaient empressés d’acquérir quand les Colette ont été ruinés. Des mécènes ont aussi apporté verres gravés aux initiales des Colette, assiettes, tapisseries et vitres soufflées à la main. Les Colette trop différents étaient mal aimés des villageois et quand Colette a publié ses livres où ils se reconnaissaient, ils l’ont carrément haïe ! C’est paradoxalement grâce à cela que plusieurs objets ont été retrouvés et ont pu reprendre leur place.

On peut désormais se promener dans la maison et les jardins comme si Sido ou Colette allait surgir. Seul regret : je suis passée trop tôt dans l'année. Il manquait les parfums des fleurs.

Voici donc la maison de Sido où Colette vécut sa jeunesse :

Entrons d'abord, de l'autre côté de la rue, dans le "jardin d'en face". Le premier mari de Sido avait en effet acheté le terrain pour éviter toute construction en vis à vis.

Dans ce jardin, trône la pivoine abritée par le haut mur de pierre qui sépare la maison du capitaine de celle de Sido.

Puis traversons la rue pour accéder à l'escalier boiteux qui mène à la maison : cet escalier a plus de marches d'un côté que de l'autre, car il suit la pente de la rue. Un corridor mène d'un côté au salon et à la salle à manger, de l'autre à la cuisine.  

Dans la cuisine, qui s'ouvre sur "le jardin d'en haut", une cuisinière de faïence bleue rappelle l'originale et, sur la table, le cadeau que Sido avait reçu lors de son mariage et qu'elle avait transmis à Colette lors du mariage de celle-ci avec Willy.

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
Un petit tour dans la salle à manger nous rappelle que la famille Colette vivait bourgeoisement avec jolie vaisselle, verres gravés à ses initiales, nappe brodée même si cette famille vivait à part, sans recevoir : autour de la table, les six chaises suffisent à occuper l'espace.

 

Dans le salon, le piano de la famille rappelle que Colette était aussi une excellente musicienne tandis que sur la table, comme jeté négligemment, il y a un instant, le chapeau de Sido côtoie une partie de dominos tout juste abandonnée ! Dans un coin, la somptueuse commode, dépense somptuaire du capitaine à Sido !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du salon, nous arrivons à la chambre de Sido et du capitaine : sur la table de nuit trône la chocolatière de Sido : "Mais je verserai ma mince contribution au trésor des connaissances humaines, en mentionnant l’araignée que ma mère avait — comme disait papa — dans son plafond, cette même année qui fêta mon seizième printemps. Une belle araignée des jardins, ma foi, le ventre en gousse d’ail, barré d’une croix historiée. Elle dormait ou chassait le jour, sur sa toile tendue au plafond de la chambre à coucher. La nuit, vers trois heures, au moment où l’insomnie quotidienne rallumait la lampe, rouvrait le livre au chevet de ma mère, la grosse araignée s’éveillait aussi, prenait ses mesures d’arpenteur et quittait le plafond au bout d’un fil, droit au-dessus de la veilleuse à huile où tiédissait, toute la nuit, un bol de chocolat. Elle descendait, lente, balancée mollement comme une grosse perle, empoignait de ses huit pattes le bord de la tasse, se penchait tête première, et buvait jusqu’à satiété. Puis, elle remontait, lourde de chocolat crémeux, avec les haltes, les méditations qu’imposent un ventre trop chargé, et reprenait sa place au centre de son gréement de soie…" écrit Colette dans La maison de Claudine.

La chambre de Colette enfant jouxte celle de ses parents : Sido l'avait fait aménager spécialement pour toujours garder un œil sur sa petite Minet-Chérie.

« Sa moisson de hauts roseaux, fauchés chaque année, ne séchait jamais tout à fait avant qu'on la tressât grossièrement en tapis. Ma chambre d'adolescente n'avait pas, sur son froid carreau rouge, d'autre confort, d'autre parfum que cette natte de roseaux. Verte odeur paludéenne, fièvre des étangs admise à nos foyers comme une douce bête à l'haleine sauvage, je vous tiens embrassée encore, entre ma couche et ma joue, et vous respirez en même temps que moi. » Colette, Mes apprentissages.

Colette était impatiente de quitter cette petite chambre pour s'installer dans la chambre bleue, occupée par sa demi-sœur.

Mais pour finir le tour de la maison, impossible d'oublier, à l'étage, le bureau du capitaine, lieu où il s'enfermait des journées entières pour écrire alors qu'il avait démissionné de son poste de collecteur des impôts qui lui avait été confié en récompense de ses prouesses militaires.  Le capitaine achetait quantité de papier et outils d'écriture sans que Sido ne voie jamais le moindre résultat de ce labeur. Colette, enfant, lisait Balzac, assise sur le petit banc au coin du secrétaire et voyait le capitaine au travail. Pourtant, à son décès, le frère aîné de Colette ne put de trouver que des volumes aux pages blanches avec juste un titre en couverture et une page de dédicace à Sido !  

 

Ainsi s'achève le petit tour de la maison d'enfance de Colette.

Alors descendons jusqu'au hall et sortons pour découvrir le petit paradis de Sido, le jardin ou plus précisément “le jardin haut” pour les fleurs et les arbres puis “le jardin bas” où poussaient melons et pastèques, cultures bien exotiques dans cette région, mais adaptées aux goûts du capitaine venu de Toulon après sa carrière militaire.

 

 

 

«Sido aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines… »
 
Il faudra que j’y revienne quand les rosiers Cuisse de nymphe émue seront en fleurs !
 
Colette aimait les pensées noires. C'était à l'époque la mode des fleurs noires, pensées, tulipes ou roses.
 
 
À l'entrée du jardin du bas, la glycine continue à épouser le grand if jusqu'au surplomb de la rue !

A son sujet, Colette écrivait dans Pour un herbier en 1951 : "  « J’espère bien qu’elle est encore vivante, qu’elle le sera longtemps, cette despote au moins deux fois centenaire, florissante, incoercible, la glycine qui hors de mon jardin natal s’épanche au-dessus de la rue des Vignes »

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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 15:36

Classes Actu 2019_4Cet 4D mars 2019

 

Rencontre de Laurent Marc et visite du Télégramme et de Cellaouate

M. Laurent Marc, chef de la rédaction du Télégramme à l’agence de St Brieuc est venu rencontrer nos classes mercredi 15 mars. Voici un extrait de cet entretien :

 Qu’est-ce qu’une information ?

 Pour qu’un événement devienne une information, il faut d’abord qu’il soit d’intérêt public et il faut d’autre part qu’il soit vérifié auprès de sources fiables avant la diffusion. Une rumeur ne peut pas être une information, une histoire personnelle non plus. En revanche, il arrive que des histoires personnelles deviennent des informations, ce sont les faits divers que la presse présente après enquête, pour leur intérêt, moral le plus souvent.   

 Comment passe-t-on d'un fait à une information dans le journal, en évitant les fausses informations ?

 Les journalistes utilisent des sources fiables comme l'Agence France Presse. Ils passent par cette agence car les informations sont toutes vérifiées par des professionnels pour éviter les fake news. Malgré toutes ces précautions, il est arrivé une fois au Télégramme de diffuser une fausse information en annonçant prématurément la mort de Saddam Hussein alors qu’il n’est mort que quelques mois plus tard, en décembre 2006. Pour mieux vérifier les journalistes peuvent recouper leurs informations en vérifiant les dates des photos, les lieux et en consultant d’autres sources crédibles. Pour les informations locales, les correspondants se déplacent sur les lieux et prennent les photos.

 Comment s’assure-t-on de l'authenticité des chiffres et des images à publier ?

 Les journalistes utilisent plusieurs sources afin de vérifier l'authenticité des chiffres telles que l'INSEE, les services de police et de gendarmerie, la justice, les impôts et la mairie.

 Pour savoir l'authenticité des photos, les journalistes prennent eux-mêmes les photos qu'ils utilisent dans leurs articles à chaque fois que cela est possible. Ils peuvent aussi utiliser les photos d’agence de presse reconnues. (EPA / AFP). EPA veut dire European Pressphoto Agency.

 

Le lundi 18 mars, nous avons bénéficié d’une visite guidée du Télégramme à Morlaix                                           

 Le Télégramme a changé de titre et de lieu en 1944 au moment des bombardements de Brest. Jusque 1944, c’était « La Dépêche de Brest » et les rotatives étaient à Brest. Aujourd’hui, Le journal est réparti en 19 éditions sur 3 départements (Finistère, Morbihan et Côtes d’Armor). Une chaine TV nommée Tébéo appartient aussi au Télégramme, le journal télévisé commence à 18 h30..

 Au début de notre visite, notre interlocutrice nous a présenté l’organisation du journal. La première page propose des articles dont les sujets concernant l’actualité mondiale. La seconde page traite des informations hexagonales. Ensuite, nous trouvons des informations régionales puis départementales dans les pages suivantes. Au milieu du journal, une édition locale est proposée. La fin du journal est consacrée à des articles culturels.

Pour connaître le nombre exact de journaux imprimés le jour de l’édition, il faut se rendre en bas de la page des obsèques où se trouve un encadré nommé l’ours.

Les articles sont composés d’un titre, suivi d’un court résumé souvent en caractère gras et nommé la « chapô » puis des colonnes de texte entrecoupé d’intertitres.

 

 

 En moyenne, 200 000 exemplaires sont imprimés par jour ; l’édition du 18 mars qui nous a été offerte a été imprimée à 190158 exemplaires. Le week end, le nombre de journaux imprimés est plus important car les lecteurs et lectrices ont plus le temps pour lire le journal. La fréquence d’impression est de 20 journaux par seconde grâce aux deux rotatives fonctionnant entre 23h00 et 3h00 du matin.

Côté impression, notons qu’il faut 500 kilos d’encre et 600 kms de papier par soir. Le papier est positionné sur des bobines de papier pesant 1,5 tonne. Une bobine représente 20 kms de papier.

 Pour imprimer, les techniciens utilise le CTP (computer-to-plate), machine qui transforme les articles des journalistes en plaques offset où les textes et images sont déposés en zones d’encre. Ces plaques, fixées aux rouleaux des rotatives impriment le papier selon le principe des décalcomanies.

 Voici les horaires de préparation et d’impression du journal :

 21h00 : préparation des rotatives.

 22h00: sortie des plaques offset, il faut 30 min pour sortir une plaque.

 23h00: début de l’impression.

 23h03: vérification de la première impression.

Le Télégramme utilise deux rotatives, sortes de presse ​servant à imprimer en continu. La​ première rotative a été mise en place en 1996 et la deuxième en 2001. Ces journaux préparés à Morlaix par 300 journalistes et techniciens ainsi que par 600 correspondants sont livrés grâce à 20 camions et 700 livreurs.

 

 

Visite  à CELLAOUATE

Cellaouate est une usine de fabrication de la ouate de cellulose un isolant thermique et acoustique performant pour

l’habitat, constitué à 90% de papier journal. Tout autre papier est inutilisable. L’objectif était à l’origine de privilégier les circuits courts : les fins de bobines de papier du Télégramme, la collecte dans les communes et lieux publics. Mais la collecte est insuffisante, l’entreprise doit acheter du papier journal jusqu’en Allemagne et comme le papier est cher en ce mois de mars 2019, la production est arrêtée. Les machines sont en maintenance.

 Le papier arrive par camion puis est envoyée dans une broyeuse puis dans une meule pour permettre le retrait des agrafes et défibrer le papier. Il est mélangé avec du sel de bore et devient de la ouate. Elle subit plusieurs tests avant d’être emballée, filmée et enfin mise en palettes. Les propriétés de la ouate sont la durabilité dans le temps et la bonne isolation. Le sel de bore permet de l’ignifuger.

 Nous avons pu observer la résistance au feu de cet isolant et son efficacité comme isolant thermique et découvrir d’autres isolants naturels comme la laine de mouton, le chanvre, le bois, de la paille, du lin. Le guide nous a montré que pour préserver la planète, il faut consommer moins d’énergie et pour cela construire des maisons bioclimatiques et les isoler en privilégiant les isolants d’origine végétale plutôt qu’à base de pétrole par exemple.  

 

 

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13 décembre 2018 4 13 /12 /décembre /2018 20:30

 Jean-Christophe Tixier est venu rencontrer la classe le mardi 13 novembre 2018 dans le cadre de l’étude en français de son roman La Traversée qui a suivi l’étude de « la question des migrants dans la presse » et s’inscrit dans le cadre d’un EPI Français-histoire-géographie.  

Jean-Christophe Tixier est écrivain professionnel depuis ses 38 ans c'est-à-dire depuis quinze ans. Il écrit pour la jeunesse et pour les adultes. En ce moment il travaille sur une bande dessinée. Son livre favori est Voyage au centre de la Terre de Jules Verne qui est son écrivain préféré.

A l’école, il n’aimait pas beaucoup les rédactions. Il a commencé à écrire pour sa famille lorsqu’il était jeune, notamment un récit sur l’histoire de sa grand-mère. Ce récit avait remporté un tel succès qu’il a déclenché son envie d’être écrivain. Ce récit a pour titre « Rosalie », nom de la voiture de cette époque. Il raconte la migration de sa grand-mère avec ses enfants lors de l’invasion de la France par l’Allemagne. « C’était aussi une affaire de migrants », explique-t-il.

Il estime que le métier d’écrivain n’est pas difficile. Il n'a jamais souffert du syndrome de la page blanche. Il faut être curieux pour « emplir ses réservoirs » de connaissances diverses afin de nourrir son imagination. Il faut aussi « se poser beaucoup de questions » et se donner du temps pour évoquer mentalement les personnages et l’histoire.

Jean-Christophe Tixier écrit dès qu’il a des idées, sur sa tablette. Ses stratégies pour écrire des récits sont de prendre le point de vue des personnages et d'attiser la curiosité du lecteur dès le premier chapitre, par exemple en commençant par la fin.

Quand un livre est fini, il l'envoie à quelqu'un qui le lit et dit ce qu'il en pense. S’il est jugé intéressant, il part à l’éditeur qui propose des modifications ou des corrections. Enfin il est envoyé à l'imprimerie et est vendu au lecteur si la présentation choisie par l’éditeur donne envie de le lire.

En ce qui concerne le roman La Traversée, son but était de sensibiliser  les  personnes  de  notre  âge à la situation des migrants. Il a  mis  deux  ans  en tout à  écrire  ce livre entre la recherche des idées qui a été longue, les deux mois d’écriture puis les ajustements avec l’éditeur. Ce roman a  été  publié en  2017. Il ne craint  pas  que  la  fin  de  son  livre  déçoive  les  lecteurs. Il l’a choisie car  il ne  voulait  pas  que  cette fin  soit  comme  celles des contes  de  fées  car  les traversées de migrants ne  se  terminent  jamais  parfaitement . Pour écrire ce roman, il ne s’est pas inspiré directement de personnes réelles. Ce n’est que plus tard, après la publication, qu’il est allé à Calais.

 En effet, il a fait un voyage à Calais après avoir écrit son roman. Calais est le plus grand camp de migrants de France. Ils veulent aller en Angleterre car là-bas on peut travailler sans  avoir de papiers ce qui n’est pas possible en France. Or les migrants n’ont pas de papiers car ils ne peuvent pas se présenter dans une administration de leur pays pour en demander : ce serait le signe qu’ils veulent s’enfuir, ils seraient arrêtés.

Il a rencontré beaucoup de migrants à Calais, il a parlé avec eux. Certains lui ont montré les traces des tortures subies au cours de leur migration. Des passeurs torturent les migrants pour obtenir de l’argent de leur famille. Il a rencontré des Érythréens qui fuient le régime de dictature qui les réduit en esclavage en les obligeant à faire un service militaire à durée indéterminée.  D’autres migrants fuient la misère, le manque de perspectives, ils veulent une vie meilleure où les enfants peuvent aller à l’école, les malades peuvent être soignés... Pour qu’il y ait des écoles, des hôpitaux ou des routes, il faut des impôts et un État assez organisé et assez riche pour cela. Entre un avenir zéro dans leur pays et une chance même très réduite d’avoir une vie meilleure, ils choisissent la chance réduite. A Calais, il y a avait des barbelés, on les a complétés par des lames de rasoir mais cela ne les arrête pas car c’est encore mieux qu’un avenir zéro. A son départ de Calais, certains lui ont dit qu’avec lui, ils ont eu l’impression de redevenir des humains.

A la fin de la séance, JC Tixier nous a proposé un atelier d’écriture sans papier et sans crayon : il nous a fait évoquer une scène dans la cour enneigée de l’école. Ensuite quelques-uns ont raconté et il a nous a montré qu’à ce moment-là il s’agit de chercher les mots justes : l’enfant ne met pas ses bras sur ses yeux, il met plutôt ses mains sur ses yeux…

Cette rencontre a duré deux heures, à peine le temps pour les dédicaces. Elle a été très riche. 

Notes des 4e D numérisées par Marie, Arthur et Quentin P

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29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 17:36

Dans le cadre des classes-presse 2018 et de notre EPI Informer sans déformer, le mardi 23 janvier 2018 dans la classe de quatrième D du collège Jean 23, nous avons rencontré Mme Véronique Constance. Elle nous a présenté son métier de journaliste.
            Véronique Constance travaille pour le journal Ouest France dans l’édition de Saint-Brieuc. Elle écrit les pages culturelles du journal Ouest-France édition St Brieuc. Il arrive qu’elle ait à se déplacer à Paris ou ailleurs pour préparer des articles mais cela est rare. Elle ne s’occupe que de la partie écriture des articles. D’autres personnes relisent les textes en se mettant à la place du lecteur pour voir ce qu’il faut améliorer afin que ce soit un bon article. Ensuite tous les articles sont envoyés à Rennes pour qu’ils soient imprimés et ensuite diffusés dans tout l’Ouest de la France.
            Véronique Constance explique que son métier est d’informer la population sans exagérer ni moduler les informations transmises par les personnes qui ont accepté de les divulguer. C’est parfois un travail délicat. Pour illustrer le sujet de notre EPI « informer sans déformer », elle évoque lors d’un accident, une erreur d’information heureusement rattrapée à temps : la nécessité d’aller vite aurait pu causer une fake news. Pour répondre à une question de l’un d’entre nous, elle précise que les paparazzis sont avant tout des photographes dont le rôle est de faire un scoop et non pas d’informer la population.
Après une heure d’échanges et de discussion, nous prenons congé de Madame Constance, notre marraine classe presse, et nous la reverrons au mois de mars.

La classe de 4e D

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17 mars 2018 6 17 /03 /mars /2018 23:51

Le mardi 23 Janvier 2018 au collège Saint Nicolas, nous avons reçu la visite de Marcus, Animateur de Radio Activ’ sur 101.9 FM.Radio Activ’ est une radio associative. Son but est de diffuser des musiques actuelles et des événements ponctuels.

Marcus essaie de faire connaître les artistes tels que « Petit Biscuit » à travers la radio. Il s’occupe d’organiser des concerts sur scène, dans les studios, il retransmet en live, interviewe des artistes, rencontre du public... Quand il y a des manifestations comme La Corrida à Langueux, Marcus est présent pour suivre les événements. Radio Activ’ est beaucoup écoutée sur Saint-Brieuc.

Avant d’être animateur salarié, Marcus travaillait bénévolement dans l’association. Ils sont actuellement trois animateurs salariés. Il y a 70 bénévoles dans l’association de la radio à Langueux et Marcus, rentré en bénévole au début, est salarié depuis 2014.

Il nous a expliqué le fonctionnement de la Radio : elle émet en 24/24. La matinale est assurée de 7h30 à 9h par Sindy. Marcus assure en co-animation avec Nicolas (service civique) le créneau 12/13 heures consacré à la vie locale et l’émission du soir, Activ’ yourself de 18 à 19 h  consacrée à la vie culturelle, aux interviews d’artistes et à la promotion des concerts et spectacles programmés sur le territoire.

Marcus nous a raconté l’entrevue d’un collègue bénévole de la radio avec « Christine and the Queens » le nom de scène d’Héloïse Letissier, une chanteuse auteur compositrice-interprète et pianiste française. L’animateur radio l’a rencontrée avant son succès avec la chanson « Je ne tiens pas debout.»

Nous, élèves de 4eme D avons posé des questions sur son métier, sur les études qu’il faut suivre mais aussi sur le travail en lui-même. Il nous a expliqué l’importance de la gestion de son temps : un animateur prépare ses émissions en planifiant les étapes, il doit être sympathique et toujours de bonne humeur, avoir le sourire quand il parle, il doit parler vite et bien, répondre de façon spontanée, mais il doit quand même préparer chacune de ses émissions afin d’attirer un maximum d’auditeurs.

Du point de vue des études, il est possible d’intégrer une école de radio. Pour intégrer une école de radio, il n’y a pas de pré-requis en terme de niveau d’étude mais plutôt en terme de culture générale. D’autre part, plus l’aisance orale est grande, meilleur c’est ! Il faut être curieux, attentif à la vie locale et aux initiatives des associations et des organisateurs d’événements.

Cette entrevue était très intéressante, nous ne connaissions pas ce métier jusque là.

La classe de 4eme D

 

Marc Mithouard, connu sous le nom de Marcus, est animateur et programmateur de Radio-Activ’ 101.9 FM, 13 Rue des frères benoit - 22360 Langueux, www.radio-activ.com.

Il nous a rendu visite le 23 janvier en classe de 4eme. Il nous a expliqué qu’il y a différents types de radio : des radios commerciales, des radios alternatives et des radios associatives.

Les radios commerciales passent régulièrement de la musique mais aussi beaucoup de publicité, le son est aigu dans le but d’attirer l’attention des auditeurs.

Les radios alternatives passent de la musique ancienne qui n’est plus diffusée sur les autres radios, les personnes d’un certain âge se réjouissent d’entendre une musique de leur époque, elles veulent s’informer sur l’artiste. Les radios alternatives passent quand-même de la publicité.

Radio Activ’ elle, fait partie des radios associatives qui proposent beaucoup de musique composée de petits labels cherchant à se faire connaître petit à petit. La musique diffusée est plutôt issue des scènes actuelles et concerne les artistes émergents et en devenir. Elle diffuse  également des artistes moins exposés médiatiquement, moins présents sur les ondes des radios commerciales. Ces programmes sont destinés à tous, sans critère générationnels. Les radios associatives sont souvent des stations à rédactionnel propre et s’adressent aux habitants d’un territoire. Bien évidemment, certaines radios associatives diffusent également des programmes commerciaux.

Radio-Activ diffuse de la publicité mais cela ne peut excéder 20 % de son chiffre d’affaire.

 

Radio Activ siège à Langueux dans un studio de radio. Il y a trois salariés, deux à temps plein, un à mi-temps et un service civique en plus pour une mission de neuf mois .Un service civique n’est pas un emploi mais une mission d’apprentissage d’un métier.

 . La classe de 4eme C

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 19:08

Le 22 janvier Anne Kiesel nous a rendu visite dans la classe pour nous parler de son métier de journaliste. Nous travaillons en effet sur un EPI « informer sans déformer ». Elle est venue aussi et surtout pour nous parler de l’opération « Classe presse » auquel nous participons chacun, elle est notre marraine. 

Anne Kiesel est journaliste à la rédaction Ouest-France (Saint-Brieuc), son domaine est la rubrique maritime parfois aussi la rubrique judiciaire.

Anne Kiesel et ses confrères trouvent leurs informations en allant par eux-mêmes voir les personnes et ils interrogent  les pompiers et policiers plusieurs fois par jour. Il arrive que les personnes ne veuillent pas tout dire ou bien ne veuillent recevoir les journalistes chez elles. Il faut jongler avec la nécessité d’informer, toujours en respectant les personnes et leur dignité.

Tout d’abord un journaliste commence une journée à 9h30, en premier ils font une réunion de planification et ensuite ils recherchent un sujet  et interviewent des personnes dans la journée. Les journalistes travaillent à temps plein et finissent leur journée normalement à 19 h 30 mais très souvent ils débordent et peuvent aller jusqu’à 21h. Quand il arrive un fait-divers important, un gros incendie, par exemple, il est possible de rappeler des pages du journal jusqu’à minuit, et que l’information figure dans l’édition du lendemain. Les pigistes, quant à eux sont des journalistes indépendants payés  à la pige, c'est-à-dire, à l’article ou reportage qu’ils peuvent vendre à différents journaux, sites internet, chaines de télévision ou radio.

C’est dans le cadre appelé l’ours que l’on trouve les mentions obligatoires suivantes : l’éditeur de la publication, le directeur de publication, le nom et l’adresse de l’imprimeur, le dépôt  légal. Sont aussi souvent mentionnés les noms des rédacteurs et des collaborateurs de la publication.

La classe de 4ème C, Jean XXIII

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 18:09

Décembre 2015 : Reipublicae Mag

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 22:24

Article rédigé par : Lou-Anne S. et Victorine L. de la 4ème B

Nous avons fait une visite nocturne dans les entrailles d’Ouest-France.

Ouest-France, une fourmilière d'information dans toute l'Europe.

Le journal Ouest-France, réparti dans toute la Bretagne avec 53 éditions, dont 560 journalistes dans nos communes _mais avec seulement 3 filles dans toute l'entreprise à Chantepie ! _ est le 6ème sur le podium des meilleurs journaux de l'Europe avec 751225 exemplaires par jour pour le journal de la semaine et 256256 exemplaires pour le journal du dimanche. Créé en 1944, ce quotidien français connait un pic de popularité intense au fil des années et continue d'augmenter. On peut trouver le Ouest-France sur papier ou sur le numérique, où l'on peut mettre des vidéos et gaspiller moins de papier ! Le journal Ouest-France est à 0.95 centimes, c'est un prix très bas, pourtant, il consomme plus que cela rapporte. Grâce aux publicités (plus elles sont grosses et présentes dans le journal plus elles sont chères) le journal peut combler ses dépenses.

Le couloir des Unes regroupe toutes les Unes du journal Ouest-France qui ont marqué la France depuis 1944, on voit l'évolution du journal par l'apparition de la couleur dans les grand titres, le changement du style et du design et on reconnait l'époque grâce à l'actualité. (Hitler, le téléthon etc.)

Les héros du journal

Sans eux, on ne pourrait pas lire le journal, voici alors quelques métiers importants évoqués, lors de la visite :

- les rédacteurs, chacun a une classe particulière, humour, insolite, divers, quotidiens, scandale ou drame. Ils rédigent leurs textes dans des salles spéciales qui absorbent le bruit !

- les correspondants locaux, eux aussi écrivent des articles tout en vivant et en s'informant sur la commune où ils résident permettant ainsi au Ouest-France d'être partout, même dans des pays parfois étrangers !

- les journalistes permanenciers, ce sont encore des journalistes mais ceux-là travaillent la nuit, à l'affut des moindres nouvelles qui pourraient tomber et qu'il faudrait placer dans le journal à la dernière minute.

- le service de coordination, il gère le temps lorsque le journal est en train d'être imprimé, toutes les minutes il prend un journal qui vient d'être tiré et vérifie si l'encre ne coule pas, traque les pages trop humides ou collées etc.

- le livreur, un des métiers les plus importants et les plus stressants car Ouest-France s'engage à livrer son journal avant 7:30, il faut donc bien respecter les horaires !

Couleur, papier impression et explications !

La couleur : Si vous regardez bien, les couleurs ainsi que les dessins de votre journal ne sont que des petits points ! Pourquoi ? Il passent très bien lors de l'impression, ils gaspillent moins d'encre et sont plus faciles et rapides à utiliser. Cette"pixelisation" est parfois colorée, pour cela on utilise 4 couleurs principalement : le magenta, le cyan, le jaune et le noir. C'est en superposant ces couleurs que l'on en obtient d'autres avec des nuances et des tons plus au moins prononcés qui nous donnent toutes les couleurs !

Impression : La machine avec tous ses rouleaux est appelée la rotative. Géante d'une largeur de 40m et d’une hauteur de 12m, cette machine imposante de 400 tonnes fait un sacré bruit ! Mais bon pour 1000 journaux sortis à la minute ça vaut le coup ! L'ancienne était en plomb, imprimait moins et en noir et blanc. Le papier journal se trouve dans des bobines toutes rangées dans une froide cave munie d'alarmes anti-incendie. Si l'on déroule ces bobines, elles peuvent atteindre 16 km ! Placées dans un moulin (qui a la forme d'un trèfle) elles déroulent leur papier. Ensuite le papier passe dans un cylindre contre pression et dans le cylindre porte caoutchouc. Les textes ainsi que les images sont imprimés sur le papier grâce à des plaques en aluminium bleu, chauffées et durcies à 120°C (puis au laser) disposées sur un rouleau. Les parties de la plaque où il y a de l'écriture ou des images sont dîtes hydrophiles elles attirent l'encre lorsqu'elles sont reportées sur le papier. Le reste de la plaque, où il n'y a ni dessin ni articles est dit hydrophobe, il chasse l'eau qui se retrouve donc sur le papier du journal et c'est pour cela que le journal est humide quand il sort. On utilise ainsi 4000 plaques Offset par nuit mais elles ne coûtent que 1 euro 50 et sont recyclables. Avant elles étaient en plomb et faisaient 17 kg ! L'encre, la couleur et l'eau arrivent ensuite sur le papier et sur les plaques grâce à des rouleaux mouilleurs et encreurs. Ensuite les pages se placent les unes sur les autres et sont pliées par une machine et le journal tout frais n'a plus qu'à sortir sur un tapis roulant.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 22:19

Ce lundi 26 janvier, avec toute la classe de 4e B, je suis allée visiter l’usine Ouest France de Chantepie grâce au projet « classe presse » que nous menons depuis le début de décembre 2014. Mme Boulbin, Mme Pennors ainsi que M. Huiban nous ont accompagnés du départ de Quintin à 20 heures jusqu’au retour à 1h 30 le lendemain.

À Chantepie, nous avons été accueillis par un guide. Sachez, nous a-t-il dit, que l’Ouest France est le 1er quotidien régional français et qu’il est le 6ème quotidien européen par sa diffusion. Il comprend 53 éditions.

Nous avons commencé la visite par les différents services : la salle de rédaction, le service des sports… Au plafond nous avons pu voir que des alvéoles absorbent les bruits divers, d’ordinateurs par exemple. Puis nous nous sommes dirigés vers la salle de préparation des plaques offset qui sont ensuite fixées sur les rouleaux des rotatives lors de l’impression. Ces plaques cyan, magenta, jaune et noirs sont imprimées au laser dans une pièce aux éclairages jaunes conçus pour ne pas les abimer. Les zones de couleurs de ces plaques en aluminium sont hydrophobes et attirent l’encre qui est déposée point par point sur le papier. Deux plaques offset nous ont été offertes et sont exposées en bonne place dans notre classe.

100 tonnes de papier sont écoulées chaque soir, une bobine peut peser une tonne, une demi-tonne ou un quart de tonne.

Nous avons terminé la visite pas la salle des rotatives, où trônent 5 rotatives de 15 mètres de haut sur 45 mètres de long. Elles impriment et plient 60 000 journaux par heure chacune ! Les journaux sont vérifiés toutes les minutes. Le journal doit être finalisé pour 21h00 afin de lancer l’impression de l’édition la plus éloignée de Rennes à 22h30 car Ouest France promet la livraison des quotidiens avant 7h15. On commence donc par imprimer l’édition de Bayeux/Caen, puis celle de Brest et on termine par l’édition de Rennes.

Ce soir-là, nous avons tous reçus en avant-première le journal de l’édition Bayeux /Caen dont la Une était dédiée au 70e anniversaire d’Auschwitz. Le lendemain, La Une du quotidien de St Brieuc avait sa Une dédiée au crash d’un avion militaire lors d’un exercice multinational en Espagne : un fait assez rare pour le signaler.

Margaux 4B

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 23:25

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Les Romains utilisaient ce joli nom de  libellulus pour désigner les petits cahiers, les livrets, les  opuscules.

Gageons que ce libellulus des temps modernes en sera un digne successeur. Il présente en tous cas au moins deux avantages sur son ancêtre : il est amplement partageable et extensible !

Le voici prêt pour accueillir, conserver, partager créations littéraires, expressions écrites de classe ou rédactions libres.

Du calame au stylet, de la plume d'oie au clavier, l'aventure de l'écriture ne demande qu'à se renouveler.

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