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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 20:04

À six heures treize très exactement, ce vendredi-là les grands yeux bleus de Lucy Angkatell s’ouvrirent sur une nouvelle journée. Tout commença comme une journée normale, le réveil sonna bien à six heure treize, le petit déjeuner prêt à être dégusté était sur la table du salon, le sac sur le seuil de la porte pour une nouvelle journée d’école. Lucy Angkatell était la fille unique d’un père avocat et d’une mère coiffeuse, elle avait treize ans à cette époque. En fait tout débuta sur le chemin du collège, ce vendredi vraiment rasoir, où l’affichette de la boulangerie clama :

 Nouvelles friandises délicieuses et pas chères !

Lucy faisait partie des  adolescentes très gourmandes de son âge ; la boulangerie débordait de jeunes empressés d’en acheter en passant par là pour aller au collège. La jeune fille se résigna à attendre la fin de la journée pour faire l’achat de ces sucreries tant convoitées.

La pluie n’avait pas arrêté de tomber toute la journée, Lucy avait reçu une note en français,  pas très bonne. Comme prévu, elle passa à la boulangerie et acheta pour 10$ de bonbons. Sur le trottoir, elle s’offrit un de ces bonbons qu’elle prit le temps d’apprécier. Elle rentra chez elle, sa mère était déjà arrivée. Lucy ne  se sentit pas très bien, tout d’un coup, sa tête jouait du tambour, ses joues gonflaient et ….Lucy s’écroula sur le sol. Sa mère appela en vitesse le SAMU. Lucy se réveilla deux jours après sur un lit d’hôpital avec la télé allumée qui annonçait que de nombreux enfants étaient malades des mêmes symptômes que Lucy. Était-ce un virus, ou plutôt ces friandises pas chères de la boulangerie ? 

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 18:36

             C’est lundi et comme tous les lundis, je suis allée chez Mme Burlaud. Mme Burlaud était la meilleure copine de ma mère. Elle a une grande maison, on dirait un château.

Enfin, ce lundi-ci n’était pas comme les autres. Quand je suis rentrée de l’école, Mme Burlaud m’attendait devant sa maison. Je sentais qu’elle était triste. Pourtant ce n’était pas son genre : grande, musclée, elle était toujours souriante. Elle m’a glissé à l’oreille en m’entraînant vers chez elle :

« Viens avec moi, j’ai quelque chose à te dire.»

Je l’ai suivie. Les cinquante mètres qui séparaient le trottoir  et la porte de sa maison m’ont paru longs, longs, très longs. Toutes les idées me passaient par la tête .Elle a ouvert la porte. On a traversé la salle à manger, le salon, le couloir et on s’est assises dans la cuisine. Et là, elle a commencé à pleurer. Après de longues minutes,  elle s’est reprise et m’a dit :

« Ta mère est morte ce matin quand tu partais à l’école ».

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 18:34

Monsieur N n’avait pas été un criminel toute sa vie. Il avait mené une vie paisible jusqu’à ses dix huit ans, époque où son frère s’était fait assassiner par un gang qu’il avait essayé d’infiltrer  en vendant de la drogue.

Depuis le jour de cet assassinat, Monsieur N avait enchainé les vols. Il avait commencé par un sac, puis un vélo, puis un scooter, puis une voiture pour finir par un braquage dans une bijouterie. Après ces infractions il s’était fait respecter par la population des voyous et il avait à son tour créé un gang dans le secret espoir de retrouver ceux qui avaient tué son frère.

 

Douze ans avaient passé. Monsieur N avait vieilli, il avait maintenant trente deux ans.

Les membres de son gang s’étaient dissipés à travers l’Amérique. Monsieur N s’était retrouvé seul dans sa quête des assassins de son frère. L’année précédente, il s’était mis sur une piste mais n’avait pas cherché à l’approfondir.

Cette fois ci, il était bien décidé, son indice était un hangar au 123, Downtown.

Il y était allé seul et avait retrouvé les assassins de son frère, il avait sorti une arme de son manteau et avait tiré. Trop tard ! Il s’était fait devancer par un membre du gang ennemi qui se trouvait dans son dos. Monsieur N s’était écroulé à terre et avait perdu connaissance. Il était touché à l’épaule. La police n’avait pas tardé à arriver, prévenue par un passant que les coups de feu avaient alerté. Tous les membres du  gang avaient disparu, les policiers avaient trouvé Monsieur N, seul, gisant sur le sol, en train de se vider de son sang. Toutes ces années de combat n’avaient servi à rien.

Pourtant, Monsieur N avait repris connaissance. Il s’était retrouvé sur un lit d’hôpital.

A sa droite un bouquet de fleurs et à sa gauche un ami d’enfance.

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 18:18

C’est lundi et comme tous les lundis, je suis allée chez Mme Burlaud.Pourtant ce lundi n’était pas pareil que les autres. Il pleuvait, dans la ville on pouvait sentir une odeur de graisse animale. Quand je suis arrivée devant la porte de Mme Burlaud, j’ai sonné, la porte s’est entrouverte et une petite voix  a demandé : « Mandy ? C’est toi ? ». Je lui ai répondu : « Oui c’est moi, tu peux ouvrir la porte maintenant ». J’ai entendu le bruit du verrou. La porte s’est ouverte. Mme Burlaud est apparue sur le seuil, souriante : « Je suis heureuse de te voir, ma belle, m’a-t-elle dit.

-- Moi aussi, je suis très contente de te voir, tu m’as manqué cette semaine, » ai-je répliqué.

Pourtant dès que j’ai posé les pieds dans sa maison, j’ai eu une étrange impression : les volets n’étaient pas ouverts, il n’y avait pas de lumière et son chat Mandibule ne venait pas me dire bonjour, comme il le fait à son habitude. J’ai posé la question à Mme Burlaud : « Pourquoi est-ce que Mandibule ne vient pas ? » J’avais à peine eu le temps de terminer ma phrase qu’elle s’est mise à pleurer. Surprise, je lui ai demandé d’une voix mal assurée : « Pourquoi pleures-tu ? » En sanglotant, elle a expliqué :   « Mandibule nous a quittés hier.

-- On ira en racheter un autre si tu veux, lui ai-je proposé pour la consoler, il faudrait que tu aies de la compagnie.

-- Oui, je veux bien mais il faudrait qu’il soit la copie conforme de ma Mandibule,  je ne suis pas prête pour l’instant à en racheter un autre, il faut que je me remette de sa mort.

-- On ira lundi prochain au magasin d’animaux, ai-je promis aussitôt avant de rajouter : Il faut que je te quitte mes parents vont m’attendre pour le diner. »

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 17:00

Monsieur N n’avait pas  été un criminel toute sa vie. Avant ce monsieur  d’une quarantaine d’années était une personne gentille, calme et discrète. Il m’accueillait avec joie et bonne humeur tous les vendredis soirs après les cours. Le vrai nom de monsieur N était en réalité Jean-Claude Neperd.

Sa femme -- enfin si on peut le dire-- Roseline Neperd,  était une femme mesquine et elle essayait de dépouiller Monsieur N du peu d’argent qu’il avait. Monsieur N ne savait  pas quoi faire. Madame N refusait de divorcer et l’obligeait à l’héberger. Un jour Monsieur N avait perdu patience et il y avait eu une dispute entre Jean-Claude et Roseline. Jean-Claude, exaspéré, lui avait demandé pourquoi elle ne voulait pas divorcer.         

« J’ai besoin d’argent ! s’était exclamé Roselyne, et c’est toi qui paieras mes dettes !

_ Je devrais te chasser de chez moi, souffla Jean-Claude, hors de lui. 

_  Essaye un peu,  tu verras, hurla la mégère comme une furie.

_ Hors de chez moi ! cria Jean-Claude, vert de rage.

_ Jamais ! »

Jean-Claude avait pris le parti de s’éloigner tandis que sur ses lèvres mourait une parole lourde de menace : « D’accord mais tu verras. »

Le lendemain la police était là, je ne savais pas pourquoi .On entendait dans le quartier :

« Monsieur N est un assassin, il a tué sa femme et il a caché le corps.» J'étais parti vers chez Jean-Claude afin de le voir et j'avais vu Monsieur N sortir, des menottes aux poignets .Il plaidait son innocence mais tout l’accusait : la dispute du jour avant, la menace, la tache de sang dans la maison …Monsieur N était- il réellement un assassin ? Un homme si bon pouvait-il être si mauvais ? Le coupable voulait-il faire accuser monsieur N ?                                                                 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 16:33

C’est lundi et comme tous les lundis, je suis allée chez Mme Burlaud.

Comme d’habitude je suis rentrée dans la maison et j’ai déposé mes affaires sans faire trop de bruit car ce matin,  je suis arrivée plus tôt que d’habitude. J’ai donc pensé que Mme Burlaud dormait encore car elle est âgée et très faible. Mais à ma grande surprise elle était réveillée. Alors je l’ai saluée poliment.

« Bonjour, m’a-t-elle répondu en murmurant.

_ Vous vous êtes réveillée tôt aujourd’hui, lui ai-je déclaré,  il n’est que 7H30 !

_ Je le sais mais je ne me sens pas bien, j’ai la tête qui tourne, j’ai froid,…, a-elle marmonné doucement.

_ Avez –vous bien pris vos médicaments ? lui ai-je demandé.

_ Oui, bien sûr. Mais ce n’est pas la même douleur que d’habitude », m’a-t-elle expliqué en chuchotant.

Je n’avais jamais vu Mme Burlaud dans cet état. Alors je lui ai dit que j’allais appeler le médecin. J’ai aidé Mme Burlaud à aller dans sa chambre pour s’allonger. Je lui ai dit de se reposer et j’ai commencé à faire le ménage. Lorsque la sonnette a retenti, je suis allée ouvrir la porte. C’était le docteur. Je l’ai accueilli avec empressement :

«  Bonjour docteur, entrez, Mme Burlaud vous attend.

_  Bonjour, merci beaucoup », répond le docteur.

J’ai accompagné le docteur à la chambre de Mme Burlaud. Lorsqu’il est entré dans la chambre, il m’a dit que ce n’était pas nécessaire que je reste, que je pouvais continuer à faire ce que j’avais à faire et il m’a claqué la porte au nez !

A cette heure, j’en suis encore toute bouleversée. Qu’arrive t-il donc à Mme Burlaud ?

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 16:12

C’est lundi et comme tous les lundis je suis allée chez Mme Burlaud. Mme Burlaud, c’est ma voisine, elle est tellement gentille que je la considère comme ma grand-mère. Or, ce lundi matin, tout ne s’est pas bien passé : Mme Burlaud est tout à coup tombée dans les escaliers. Je me suis dit qu’elle avait loupé une marche et je suis allée la voir le plus vite que j’ai pu :

« Va chercher ta maman ! » m’a-t-elle-suppliée en souffrant. Je suis allée chez moi, juste en face. J’ai crié à ma mère de venir très vite pour voir grand-mère car elle était tombée dans les escaliers. Elle m’a répondu toute étonnée qu’elle arriverait tout de suite.

Ma mère s’est dépêchée de venir voir grand-mère. Déjà qu’elle avait la cheville en mauvais état et qu’elle avait du mal à marcher, il avait fallu qu’elle tombe des escaliers !

Grand-mère avait l’air de souffrir alors ma mère a décidé d’appeler les pompiers. Comme elle était très essoufflée après avoir couru, les pompiers n’ont pas bien compris ce qu’elle voulait dire. Ils ont juste retenu l’adresse de la maison de grand-mère. Alors ils sont venus sans même savoir ce que grand-mère avait.  

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 15:36

À six heure treize très exactement, ce vendredi-là, les grands yeux bleus de Lucy Angkatell s’ouvrirent sur une nouvelle journée. Or, celle-ci n’allait pas être comme les autres. Ce matin là, les parents de Lucy étaient en train de se disputer sur un ton si violent que Lucy eut très peur.  La jeune fille n’osa plus descendre. Elle ne les avait jamais vus aussi énervés. Il était six heure trente et Lucy était encore dans sa chambre. Voilà un quart d’heure qu’elle attendait que la dispute s’arrête mais rien à faire. La fillette décida de descendre, elle prit son petit déjeuner quand sa mère surgit; elle lui dit qu’il ne fallait pas descendre si tôt, Lucy ne répondit rien. Enfin, elle fut prête pour partir à l’école. Sur le chemin, elle marchait très vite pour rejoindre ses amis et leur expliquer ce qu’il venait de se passer. Quand elle arriva à l’école, Lucy était encore inquiète de savoir comment allait se terminer la dispute.

« Qu’est-ce qui ne va pas Lucy ? demanda l’une de ses copines.

Lucy lui répondit :

- Mes parents se sont disputés ce matin, ce n’était pas une dispute habituelle, celle- là était beaucoup plus violente.»

Ses amis lui répondirent qu’il ne fallait pas s’inquiéter et que ça leur passerait. La cloche sonna et Lucy entra en classe. Soucieuse, elle ne participa pas au cours et pensa beaucoup à ses parents. À midi, elle décida de quitter l’école sans prévenir personne, pour aller rejoindre sa mère et lui parler…

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 15:33

C’est lundi et comme tous les lundis je suis allée chez Mme Burlaud. Je m’appelle Lucie, Lucie Bugkell. J’ai 14 ans et je suis en 3ème, j’habite à Quintin dans la rue du Vaux de Gouët et un peu plus haut habite une vieille dame, Mme Burlaud.

Elle a perdu son mari il y a deux ans ce qui fut pour elle très dur à vivre. Seul son chat, Coton lui tient encore compagnie. C’est pour cela que tous les lundis Je vais avant les cours lui rendre visite et lui apporter un ou deux œufs de mes poules. Elle est toujours très contente de me voir et me répète toujours les mêmes phrases :

 « Oh ! Lucie, quelle surprise ! Comment vas-tu ? Oh ! Des œufs ! Tu n’aurais pas dû ! » 

Elle est tellement gentille que cela ne me dérange même pas. D’ailleurs je la considère un peu comme ma troisième grand-mère.

 

Ce matin, ce lundi matin plus précisément, comme toujours,  j’ai pris mes deux œufs, mon sac, mon manteau et je suis partie chez elle. La lumière était éteinte et la porte fermée, j’ai tout de suite imaginé le pire. J’ai couru chez moi pour regarder les obsèques  d’hier dans le journal en priant pour qu’elle n’en fasse pas partie, mais elle n’y était pas. J’étais désemparée. Mais où pouvait-elle être ?

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 15:15

Monsieur N n’avait pas été un criminel toute sa vie. Quand il était plus jeune, Monsieur N travaillait pour la CIA et son nom de code était Mr N. Chaque  jour, il accomplissait des missions à haut risque : sauter d’un avion incontrôlable sans parachute ou encore détruire un avion de chasse en camion. Plus tard, Monsieur N avait été renvoyé et on l’avait fait perdre la mémoire sur tout ce qui concernait la CIA. On l’avait jeté sur la route, sans argent. Il s’était réveillé lorsqu’une voiture avait brutalement freiné pour s’arrêter juste devant lui. L’homme qui conduisait l’avait embarqué dans sa voiture et avait continué son chemin. Lorsque Monsieur N avait ouvert les yeux, il n’était plus sur le sol dur et bitumé mais sur un lit moelleux et très confortable. Il s’était levé et avait allumé la télé, personne n’était dans la maison. A la télé on parlait de la fin du monde en 2012. Tout à coup, Monsieur N avait eu un flash : il avait vu un commandant habillé d’une chemise noire. Lorsqu’il était revenu à la réalité, il s’était mis à dessiner ce qu’il avait vu. Le soir même, il avait beau se concentrer sur l’image, elle devenait de plus en plus floue. Devenait-il fou ? Pourquoi avait il eu ce flash ? Le lendemain, il était allé en ville avec de l’argent trouvé dans la rue. Lorsqu’il était arrivé au bord de la ville, il avait vu un magasin d’armes, il s’était arrêté devant. Il avait eu un autre flash.  

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