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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 22:13

Messires, messires : Ouvrez grandes vos oreilles, je vais vous conter l’histoire  d’un riche paysan et de sa femme.

Jadis, toutes les semaines ils se rendaient sur le marché du village pour y vendre jambons, pâtés et saucisses, charcuteries qui provenaient des porcs qu’ils élevaient et transformaient. Ce jour-là, deux inconnus s’approchèrent de leur étal et entamèrent la conversation :

«C’est vous qui fabriquez ces magnifiques produits ? demandèrent les deux personnes.

-Oui nous fabriquons cette charcuterie à la ferme ! répondirent les vilains.

- Est-il possible de visiter la ferme ? Nous aimerions découvrir votre savoir faire ! s’exclamèrent les inconnus.

La femme s’empressa de répondre :

-Mais bien sûr passez dans l’après-midi nous vous la ferons visiter !»

Le paysan semblait quant à lui plus méfiant et ajouta :

«Pourquoi cela vous intéresse t-il tant ?

-C’ est juste par curiosité, vos produits sentent si bon !» répondirent les deux curieux.

L‘après-midi même, ils se rendirent à la ferme et visitèrent le cellier où étaient mis en réserve les fameux jambons. Ils purent humer et même le jambon et ils apprirent comment le saler pour le conserver l’hiver. Les deux visiteurs repartirent  enchantés non pas de ce qu’ils avaient appris mais de leur repérage des lieux.

La nuit suivante, un bruit réveilla en sursaut le mari. Il décida de se cacher dans le cellier. Les deux compères étaient à nouveau dans la maison ! Un des larrons, voyant la femme à moitié endormie dans son lit, eut l’idée de jouer le mari:

«Où as-tu rangé les  jambons ? demanda-t-il. J’aimerais les mettre en sécurité, les deux curieux de cet après-midi me semblaient bien trop malins pour être honnêtes !

-Je les ai mis dans le cellier près du charnier sous une toile de jute! » répondit la femme, sans se douter que ce n’était pas son mari qui lui posait cette question.

Quelques minutes plus tard, le larron eut l’audace de revenir pour lui dire :

«Merci très chère je les ai mis en sécurité ! »

Mais c’était sans compter sur le paysan. Avant que les deux larrons n’aient pu prendre la poudre d’escampette le mari sortit de sa cachette et, en riant, il   :

«Laissez tomber ce jambon, c’est du jambon à l’os, il n’y a quasiment rien à manger ! Revenez, je vais vous en tailler un autre et cette fois ce sera le vôtre. Sans se douter que le paysan avait parlé au sens figuré, les larrons revinrent, laissèrent tomber le jambon et le paysan les fit prisonnier .

Le paysan  récupéra  son jambon et ne fut plus importuné par les deux voleurs.

Cette aventure vous le montre, brave gens, il faut réfléchir avant d’agir.

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 21:41

Il y avait jadis une jeune fille qui était amoureuse d'un jeune garçon. Celui-ci était un fils de paysans. Le jeune garçon allait vendre les produits de la ferme tous les samedis matin au village.

Quand le jeune garçon vit cette jolie jeune fille, il tomba sous son charme il voulut aller la voir mais en y allant il tomba par terre. L'amour rend maladroit.

Un jour, ses parents décidèrent de saler un bon jambon pour l’hiver. Leurs voisins eux n'avaient rien, leur maison n’était qu’une pauvre chaumière. Ce matin-là, les voisins étaient justement dehors, ils sentirent une bonne odeur de jambon et comme il n'avait rien à se mettre sous la dent, ils décidèrent de monter un plan pour pouvoir voler le jambon.

Pendant ce temps, la jeune fille se promenait, elle passa devant la ferme où travaillait le jeune garçon. Elle était très amoureuse.

Une semaine après, les deux tourtereaux avaient prévu de se voir mais quand la jeune fille arriva, elle ne vit personne, elle repartit toute triste. Les voisins, eux aussi étaient tout tristes : ils n’avaient toujours pas trouvé de plan pour voler ce fameux jambon.

Le lendemain, c'était Noel, la femme du paysan prépara le jambon fumé pour toute la famille. Le jeune garçon et la jeune fille ne se virent pas de toute la soirée.

C’est cette nuit-là que les deux voisins que nous allons appeler « les voleurs » pénétrèrent dans la maison. Le riche paysan se réveilla, alluma une bougie et regarda partout : à côté de lui, sa femme dormait. Il descendit dans la cuisine, il entendit des bruits.

Le paysan était loin de se douter de tout ce qui se tramait dans sa maison. Quant à son fils, il croisa les voleurs sans les voir et il put roucouler en paix avec sa belle amie. L’amour rend aveugle, n’est-ce pas ?

Pendant que le paysan était dans la cuisine, les voleurs entrèrent dans la chambre, l'un d’eux se mit dans le lit et l'autre dans l'armoire.

La femme du paysan à demi-réveillée demanda :

« Que se passe-t-il ? croyant que c'était son mari qui était à ses côtés.

_ Rien du tout, je voulais voir si notre jambon était toujours là mais je n’arrive pas à me rappeler où on l’a rangé !

_ Il est pendu dans la cheminée, bien sûr, as-tu perdu la tête ? » répondit-elle agacée.  

Le voleur qui se trouvait dans l'armoire commença de remuer tant et si bien que l'armoire s’ouvrit et le voleur rejoignit son comparse, tous deux s’enfuirent, direction : le jambon ! C’est à ce moment là que le mari revint, se recoucha, fâché de s’être levé pour rien.

Cette nuit-là, les amoureux échangèrent mille et une promesses, les voleurs se rassasièrent d’un bon jambon salé et les paysans dormirent sur leurs deux oreilles, sûrs d’avoir pour Noël une table bien garnie de jambons, lardons, soupes au lard et gâteaux tout chauds.

Ce fabliau vous le montre : Quand le chat n’est pas là, les souris dansent !

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 15:16

Écoutez l'histoire qui est arrivée jadis à un couple de paysans qui vivait dans une immense maison, non loin d'une petite cabane où logeaient deux voleurs ; les plus dangereux du village.

 

L'hiver approchait, la femme préparait un bon jambon pour le repas. Mais pendant la nuit, ces deux brigands s'infiltrèrent discrètement par la fenêtre de la cuisine du jeune couple pour prendre leur festin.

 

Le paysan, déjà endormi près du feu, se réveilla brusquement et alla voir ce qu'il se passait... Il monta dans la chambre, et il vit les deux voleurs en train de s'adresser à sa femme ; l'un deux disait «Où as-tu mis le jambon ?» en se faisant passer pour son mari.

Maintenant, il faut que je vous raconte comment le paysan les a sortis de chez lui : ce dernier descendit dans la cuisine, prit deux casseroles et remonta doucement dans la chambre. Et là, il frappa les larrons sur la tête avec celles-ci, puis il attacha les voleurs sur une chaise et attendit qu'ils se réveillent.

L'instant venu, le paysan et sa femme leur demandèrent le motif de cette pernicieuse intrusion chez eux.  Les voleurs ne purent mentir. Que d'ennuis ils eurent cette nuit-là !

 Alors tout penauds, ils avouèrent que c'était pour voler le délicieux jambon car leur ventre criait famine.

Le couple des riches paysans ne put résister, ils étaient si généreux qu'ils invitèrent les deux brigands à prendre le dîner avec eux à condition qu’ils arrêtent de voler. Ils leur conseillèrent plutôt de vendre tout ce qu'ils avaient pris aux autres paysans pour récolter quelques sous. Voilà une action efficace !

Donc, comme cette aventure vous le montre, il ne faut pas se fier aux apparences, on peut très bien se faire des amis sans se fier aux apparences.

 

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 14:57

 

La ruse du paysan

Oyez, oyez, braves gens, je vais vous conter ce qui jadis est arrivé à un riche paysan et à sa femme. Un jour où ils se rendaient au marché pour préparer les froides semaines à  venir, ils furent épiés par deux voleurs en quête de subsistance.

« Non je ne suis pas de ton avis, nous sommes de vrais escrocs et non de vulgaires voleurs des rues, disait l’un.

-Oui, mais si nous faisons cela à ta manière, nous n’y  arriverons pas ! objectait son compagnon.

-Mais si, nous les piégerons plus tard...»

Le bonhomme, en entendant cette dispute s’approche et leur souhaite le bonjour.

« Alors quel est le sujet de votre querelle ? dit le paysan.

-Heu, nous ...nous ... euh...

-Nous étions en train de parler de ... l’augmentation des taxes ... expliqua le larron.

-Ah, merci de m’en informer, je vais tout de suite prévenir ma femme. Elle a acheté un jambon, on va se régaler !                  

-Oui, on va se régaler euh...  enfin vous allez vous régaler.

-Sur ce, bonne journée et que le bon Dieu vous garde !

-Alors là oui, on se reverra et bientôt en plus », murmura le voleur.

Il le dit tout bas mais le paysan, qui a l’ouïe fine, entendit tout.

« Qui étaient ces jeunes gens ? demanda la femme.

-Oh ! Deux hommes bien mystérieux… » répondit-il.

Il n’avait pas tort de se méfier.

Les deux larrons revinrent avec leur plan en  tête. Le paysan entendit un bruit que le premier voleur avait fait pour l’attirer.

« Je vais voir ce qui se passe en bas,» dit le paysan à sa femme.

Pendant ce temps, le deuxième voleur monta et entra.

« Où se trouve le jambon ? j’ai faim ! chuchota le voleur.

-Tu n’es qu’un gros gourmand, il est dans le cellier, mais laisse moi dormir !» dit la femme.

Quand les voleurs entrèrent dans le cellier ils furent surpris par le paysan armé d’une pelle.

« Sortez de chez nous et ne revenez plus, j’ai tout compris en vous entendant discuter au marché ! » cria le paysan.

Les voleurs prirent la poudre d’escampette et on ne les revit plus dans la région.

À cause de la ruse du paysan, les voleurs perdirent tout,  et même une belle amitié !

 

En guise de moralité, retenez, braves gens, que parler point trop n’en faut. Celui qui sait tenir sa langue aura toujours la panse pleine.

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 12:05

Messires, ouvrez grandes vos oreilles !

Il y avait jadis un riche paysan qui vivait dans une ferme. Dans une très grande ferme. Il travaillait ses terres avec sa femme. Il travaillait dur et possédait de nombreux cochons.
Le paysan était fortuné et gardait toute sa richesse pour lui.

Le paysan, qui avait toujours peur de manquer de viande, tua un de ses cochons et mit de côté un jambon salé pour l’hiver. Deux frères qui n'avaient rien dans le ventre depuis plusieurs jours vadrouillaient à la recherche d’un bon rôti, d’une soupe au lard ou d’un pâté bien gras.
On ne cesse pas d’avoir faim quand on a faim.
Dans l’obscurité les frères entendirent grogner des cochons. Ils se précipitèrent bruyamment dans la ferme, sûrs de trouver quelque chose à se mettre dans la panse. Le vacarme réveilla le paysan qui sortit voir ce qui se passait.

C'est alors que l'un des frères, qui était malin, rentra dans la chambre et se fit passer pour le mari.

« J’ai une faim de loup, j’ai perdu la mémoire, où as tu rangé le jambon ?
-Mais enfin, mon ami, dans le grenier ! Mais qu’est ce qui t’arrive ? »

Entre temps le paysan surprit l’autre frère devant la porte de sa chambre.
« Qui es-tu vaurien ? Que fais-tu là ?

-Chut !!! Il y a un homme à faire peur dans ta chambre et il questionne ta femme. Va vite chercher une hache. Seul on n'y arrivera pas »
Le paysan affolé exécuta ses ordres sans réfléchir. Pendant ce temps, les deux voleurs se précipitèrent dans le grenier. Le paysan revint dans la chambre en courant, la hache à la main.

« Est-ce qu’il est bon ? lui demanda la paysanne qui songeait encore à la faim de loup qui avait tiré son mari hors du lit.
-De quoi ? Il est où, le voleur ?

-Oh ! Il faut que tu te reposes, tu n’as plus toute ta tête ! Mais quel voleur ?
-Mais le voleur ! Celui qui était à côté de toi !

-Mais c’était toi le voleur, tu étais là près de moi. Tu m’as demandé où était le jambon.
-Oh ! J’ai compris, il y a des voleurs dans la maison, viens vite !»

Ils se précipitèrent dans le grenier et surprirent les voleurs en train de voler le jambon.
Les voleurs ne restèrent pas demander leurs restes, ils prirent leurs jambes à leur cou.


Et voici la morale de cette histoire, Messeigneurs : Qui vole un œuf, vole un bœuf !

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 11:24
La Tentation
 

Écoutez l'histoire qui est arrivée jadis à un riche paysan et à sa femme .

Jadis, un riche paysan travailleur, mais près de ses sous, vivait paisiblement avec sa femme. Non loin de là, vivaient deux frères dans une pauvre chaumière. Ces deux là passaient leur temps à tromper tout le monde .
Un soir, les paysans, qui aimaient le jambon, en salèrent un pour l'hiver. Or ce soir là, les deux compères décidèrent de voler de la nourriture chez le riche paysan, ils comptaient ainsi faire fortune !
Arrivés devant la maison, ils examinèrent les lieux mais quand il voulurent ouvrir la porte, celle-ci était fermée. Les compères eurent l'idée de faire un trou dans le mur.
Arrivés dans la cuisine par ce trou, ils regardèrent et virent un bon rôti, des perdrix à la broche et d'autres nourritures sur la table dont un jambon salé laissé, par malheur pour les paysans, sur la table .
Les deux larrons mangèrent tout le jambon, mais avant qu'ils pussent manger autre chose, le fermier arriva car il avait entendu des bruits. Un des compères réussit cependant à s'échapper. L'autre, Dieu sait comment, parvint à passer inaperçu, monta dans la chambre et entendit la voix de la femme du fermier dire : "Alors d'où venaient ces bruits ?
_ Rien, ce n'était rien,"répondit le voleur en se faisant passer pour le mari.
Mais dans le noir il vit la porte s'ouvrir.
Maintenant, il faut que je vous révèle comment le voleur s'échappe.
Le fermier se coucha, ne se doutant de rien.
Le voleur put rejoindre tranquillement son frère et tous deux s'enfuirent en courant de la ferme et promirent de ne plus jamais y revenir.
Le matin, le paysan ne vit plus le jambon sur la table.
" Notre jambon a pris la poudre d'escampette ! " dit le fermier à sa femme.
Quant aux voleurs qui avaient bien mangé tout le jambon fraîchement salé,l ils furent malades toute la journée.
Que d'ennuis ils eurent cette nuit là !
 Ce fabliau nous le montre, la tentation peut nous jouer des tours.
 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 18:50

     À première vue, l'île où nous étions paraissait accueillante avec une immense plage de sable fin,  de gigantesques arbres feuillus où habitaient de grands écureuils plein d'énergie.

La grotte exiguë qui était au bord de l'eau s'illuminait avec le reflet de la lune sur l'eau claire.

Une source descendait sur de gros galets pour aller ensuite se jeter dans la mer. Au centre de l'île, un volcan majestueux dominait la belle plaine du Sud. Cette plaine était particulière car, la nuit, elle semblait briller avec toutes ses lumineuses lucioles. Les fleurs dégageaient une odeur douce.

 

Clément scrutait tout autour de nous l'île luxuriante et dit:

 « Nous avons de la chance d'être tombés sur cette magnifique île! Nous aurions pu tomber sur une île aride avec un climat froid et des endroits lugubres. »

Guy et Maxime étaient d'accord avec lui.

Je leur fis cependant remarquer que la nuit était déjà tombée, il était temps de chercher un abri.

 

Alors nous partîmes pour découvrir un endroit où nous pourrions dormir. Nous passâmes sur le bord  d'une falaise vertigineuse dominant un paysage d’une beauté telle que nous dûmes résister à l’envie de rester le contempler pendant des heures. Peu après, Clément découvrit une grotte lumineuse,  assez grande pour nous abriter de la nuit qui s'annonçait reposante.

De la grotte, nous pouvions voir les étoiles qui scintillaient dans le ciel bleu foncé. Nous décidâmes alors de dormir dans la grotte et de continuer le lendemain l'exploration de l'île.

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 10:04

Le voyage sans retour


J’étais terrifiée  je venais d’atterrir sur une île apparemment déserte. Heureusement je n’étais  pas seule, quelques amis avaient survécu à l’accident.

« J’espère que les secours vont arriver ! » dit Lisa, ma meilleure amie en essayant d’être optimiste malgré la peur qui se lisait sur son visage. Les autres rescapés construisaient déjà  une cabane.

On était le matin mais j’essayais de garder mon sang froid pour aller explorer l’île,  aller chercher du bois pour le feu et préparer la nuit.

A ma droite, le gigantesque  avion s’enfonçait dans le sol marécageux. J’avançais vers la forêt luttant pour avancer contre la fatigue et contre la morsure des épines qui  s’enfonçaient dans mes pieds. J’étais tétanisée à l’idée qu’il y avait des bêtes sauvages. J’étais sûre d’avoir entendu quelques heures plus tôt des cris de chacals et de loups. Je ramassai quelques bouts de bois qui m’irritaient les mains et me rendis près de mes amis avec le bois pour le feu. Par malheur, il plut tout le reste de la journée et je ne réussis pas à faire le feu. J’étais trempée et glacée. La faim commençait à nous tenailler.

Profitant d’une courte accalmie, je partis vers les rochers à arêtes me hissant avec difficulté pour rejoindre la plage et y trouver quelques crabes à la chair dure et insipide. La plage était sale et il y régnait une odeur fétide.

En fin d’après-midi, toujours en quête de nourriture, je longeais la plaine aride et sèche depuis des heures, j’étais perdue, sans eau ni nourriture, j’avançais avec peine  car à chaque pas la douleur augmentait. Avant la pluie, le soleil à son zénith m’avait brûlé la peau, mes mains, mes pieds, mes jambes et mes bras étaient  tout écorchés et endoloris.

Enfin, je repérai un rocher sous lequel m’abriter du soleil. Il faisait toujours  chaud et humide, sans parler de l’odeur fétide qui régnait.

Mon répit fut de courte durée car des serpents m’assaillirent de tous les côtés, me mordant et m’enlaçant. Dans la demi-heure qui suivit je crus mourir d’une mort lente et douloureuse. J’entendais déjà les vautours planer autour de mon cadavre.

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 09:35

Quand l'avion s'est écrasé, c’était la panique totale. Il a fallu un bon moment avant que mes amis et moi nous nous retrouvions et que nous décidions de réagir. Nous nous sommes finalement accordés sur le projet d'explorer l'île par groupes et de nous retrouver, à la nuit tombée, au point de départ.

 

Quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, mon groupe et moi ramenons trois noix de coco très alléchantes.

Un autre groupe a exploré la forêt. Dès l’arrivée au lieu de rendez-vous, la seule fille du groupe prend la parole et raconte:

« On venait de rentrer dans la forêt dont le sol était humide, une odeur pestilentielle nous est montée au nez. Tout à coup, on a entendu un bruit dans les feuillages. Petit à petit, il se rapprochait de nous. Puis soudain UN SERPENT !!! qui était juste… énorme !  »

Tous les enfants crient et rient à la fois en entendant cette histoire. Mais la fille reprend la parole :

« Ce serpent nous a fait une grande frayeur. Mais ce n'est pas pour ça que nous n'avons pas exploré la forêt ! La forêt est immense, les palmiers sont gigantesques, il y a des bananiers couverts de bananes. Le soleil traverse parfois les arbres. Cette forêt est magnifique ! »

Un groupe a exploré l'autre côté de l'île mais c’est une plage inhospitalière, elle est couverte de galets qui rendent la marche inconfortable et qui font mal aux pieds, il y a beaucoup de crabes. C’est pourtant une plage magnifique à regarder.

Nous nous racontons des histoires jusqu'à très tard en oubliant que nous ne reverront sans doute plus jamais nos proches, et nous finissons par nous coucher.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 21:17

Nous nous réveillâmes sur du sable chaud et nous nous retrouvâmes tous les quatre, Martial, Emmanuelle, Cathy et moi. Nous regardions la mer, immense étendue bleue et déserte jusqu’à l’horizon. Le soleil tapait fort. Au centre de l’île où nous avions échoué, une  grande et sombre forêt nous faisait peur ! Au bout d’un moment,  je me décidai :

“Si on allait visiter l’île, sans rentrer dans la forêt bien sûr !”

Tous approuvèrent, alors nous partîmes dans l’idée de ramener quelque chose à manger pour le soir. Nous fîmes le tour de l’île sans rentrer dans la forêt. Malheureusement tout se ressemblait et le soleil tapait toujours aussi fort. Nous nous retrouvâmes au point de départ, c’est-à-dire près de l’avion.

“On devrait visiter la forêt pour trouver à manger ou mieux encore trouver où dormir ! dit Martial.

-Non, moi j’ai peur je ne veux pas y aller !” répondit Cathy.

Il nous fallut bien des efforts pour la convaincre de venir avec nous. Enfin, nous partîmes à l’aventure. Il faisait sombre et froid. Il y avait plein de végétation, des fleurs dont nous ne connaissions pas le nom. Il y avait aussi un chemin en terre comme si des personnes habitaient là.  Nous le suivîmes. Il était plein de serpents qui nous faisaient peur. Soudain nous nous trouvâmes au dessus d’une cascade. Sans réfléchir, nous plongeâmes pour nous rafraichir, quand soudain des hommes et des femmes tous nus vinrent vers nous. Cathy était blanche de terreur et nous n’en menions pas large non plus. Ils nous emmenèrent jusqu’à leur tribu. Là, à notre stupéfaction, nous partageâmes un festin inoubliable. Une fois le repas fini, ils nous invitèrent cordialement à rester dormir.

 

 

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